doit se conformeraux commendements de son Seigneur et se garder d’enfreindre Ses interdictions.
Allah est plus savant! Sache ainsi que ce que les docteurs de la loi appellent poluthéisme d’intérêt
(chirk al aghrad) consiste à vouloir accomplir des oeuvres pies à des fins autres que l’amour d’Allah,
ou à une quelconque fin.S’il s’agit par contre d’oeuvres accomplies dans un desseins de mériter l’agrément
d’Allah et satisfaire un désir quelconque, ce n’est pas grave.
Par contre, chez les gnostique, la sincérité consiste à accomplir une oeuvre pie pour l’amour d’Allah et non
pour un quelconque intérêt ni dansl’espoir d’obtenir des avantages, comme quelqu’un l’a dit:
"Je t’aime,non pour moi,mais parce que Tu le mérites.Et je ne désire rien excepté Toi."
Cela excepté, tout le reste est considéré comme "chirk al-aghrad".
Notre Cheikh et Intermédiaire auprés de notre seigneur Ahmed ibn Muhammed at-Tijâni*507 aprés avoird’abord parlé du
"chirk al-aghrad" a dit:Quand aux litanie (adkâr. pl de dikr).
pratiquées pour augmenter la portion (rizq) ou éloigner la pauvreté, ou faire du mal à un oppresseur
ou conjurer le sort ou faire exaucer des voeux entre autres, toute fin echerchée pour elle-même par
le biais de ces "dhikr" et dévotion, est "un polythéisme d’intérêt"[chirk al-aghrad] qui est unanimement prohibé.
Si le dhikr et dévotion sont pratiqués pour l’amour d’Allah et dans l’espoir de voir, par ce biais, ses voeux
exaucés et ses prière aceptées, cela est légitime et n’est point grave, pourvu que lon demeure convaincu que
c’est Allah qui agit en toute liberté et non sous l’effet du dhikr.Il agit au moment du dhikr et non par le dhikr.
Ni le dhikr, ni la dévotion, ni leurs vertus ne sauraient être d’aucune influence.
Fin de citation extrait du awahir al-ma’ani.*508
Muhammed at-Tâfilâti al-Halwati*509 Mufti d’al-Qudss, a dit dans le commentaire consacré à l’ouvrage intitulé :
"ad-Dawr al-a’lâ "*510 : Obvervation : les savants gnostiques ont dit que l’évocation des Noms d’Allah est une pratique
traditionnelle pour tout ce que l’on sollicite.Mais ont peut craindre que celui qui l’utilise pour obtenir des
biens de ce monde, soit damné et perdu, parce que ce bas-monde ne pèse même pas , aux prés d’Allah,le poids d’une
aile de moustique.Depuis qu’il l’a crée,Allah ne l’a jamais regarder avec satisfaction.Comment un homme averti
pourrait-il alors évoquer Son Nom sublime en vu simplement d’obtenir quelque chose de méprisable au prés de Lui.
Un exemple en est donné.
Il a été dit : si quelqu’un demandait une intervention auprés d’un grand souverain par l’intermédiaire d’un de ses
vizirs,pour obtenir un cadavre de chien ou d’âne,quel sort mériterait-il,sinon que d’être chassé?Il en est
de même de celui qui évoque Allah pour obtenir uniquement le monde.
"A Allah appartient l’idéal suprême ! "*511Ce qui pourrait sauver le fidèle dans une telle impasse, c’est qu’il sache
que toute chose est gouvernée par Allah et que Ses Noms sont des intermédiaires et des intercesseurs pour tout ce
que l’on recherche.*512
Allah nous demande de passer par eux en disant: "A Allah appartient les plus beaux Noms:Evoquer-le par Eux."*513
Evoquons-Les donc et appelons-Le par Ses Nom en conformité avec Son commendement.Reconnaissons-Lui le Gouvernement
des choses et nous obtiendrons, en L’adorant, une issue heureuse et la satisfaction de tous nos besoin.Dans tous
les deux cas nous gagnerons.Il en est de même de ce qui est de l’obtention de l’agrément d’Allah
dans les deux demeures.Cela concerne aussi tout ce qui est rapporté sur les vertus Coran, de la Sunna et des dhikr.
Comprend, obéis et ne sois point du nombre des ignorant.S’il arrive que ces circonstances subtiles s’effacent de
ton coeur, implore Ton Seigneur.
Mon maître ‘Abd al-Qâdir al-Fâsi*514 dans ses "Réponses"*515, a dit:"Il jouissait d’un dessein (himma) élevé et d’un etat
mystique hautement éminent et ne s’attachait qu’Allah.En dehors de Lui,il ne se tournait vers personne, sa spiritualié lui défendant de se tourner ailleurs ou d’attendre de qui que ce soit l’obtention d’un avantage ou la possibilité d’écarter un préjudice.Il se suffisait de son Seigneur au Nom Sublime auquel il s’attachait.Il pourrait, en certaines circonstances difficiles, déclamer le vers d’Ibn al-Fârid*516:
Comment, m’accrochant au Nom de la Vérité, les oiseaux
De mauvais augures pourraient-ils m’effrayer?
Ainsi , il ne se réfère qu’à Lui, ne prononce que Son Nom,ne fait allusion qu’à Lui.Sa voie est celle de l’union
pour Allah et l’accomplissement des actions, grâce à la pure bonté d’Allah.Il doit se départir de toute prétention,
de tout désir de ce monde et de tout choix s’il veut se consacrer à Allah.Il doit considérer que
la voie à suivre est celle de se conformer à la Vérité et non point celle de s’opposer simplement à l’âme.
Il doit écarter tout ce qui favorise la discorde telle que le dhikr ou l’utilisation des Noms pour tirer profit
de leurs vertus ou chercher à en tirer des avantages psychologiques ou spirituels. Car cela éloigne du droit
chemin et de la bonne voie. Il doit orienter tout son coeur vers Allah et n’adorer que Lui en s’abandonnant et
en se soumettant totalement à Lui.
Le Maître Ibn ‘Abbad*517 a dit que l’oeuvre mystique repose sur une seule chose: être sincère dans la fois en l’Unicité D’Allah avec la conviction qu’on ne doit adorer que Lui.
L’ont doit,pour ce faire,s’astreindre à l’application des prescriptions divines en laissant de côté la désobéissance,l’initiative et le choix devant Allah.c’est ce que renferme l’ouvrage intitulé "At-tanwir fi isqât at-tadbîr"*518
Dans son ouvrage: " al-Munqid min Ad-Dalâl " al-Ghazalî*519 a dit: l’essentiel de la science des soufis consiste à vaincre les handicaps de l’âme, à la purifier de ses défauts et de ses mauvais penchants afin que le soufi parvienne à bannir de son coeur tout ce qui n’est pas Allah pour le remplir du Souvenir d’Allah.*520
On assimile au "chirk al- aghrâd" des choses telles que les amullettes et les talismans que l’on porte
sans attribuer leur heureux effets à Allah.
Dans "al-Jâmi as-saghir" on lit : "Celui qui porte quelque chose sera laissé à la merci de celle-ci"*521
Et le commentateur, en l’occurence Al-Azîzî*522 dit dans la Nîhâya: C’est-à-dire que celui qui porte sur lui des
amulettes, des talismans et consorts avec la conviction qu’ils lui procureront un avantage ou leur écarteront un péril,Allah fera dépendre sa guérison de ces amulettes qui ne peuvent nullement le servir.
Al-Hifnî*523 a dit : l’expression :" porte quelque chose" signifie: le porter avec la conviction, par exemple, que sa guérison ou sa protection sera assurée par cette prière ou cette amulette, ou qu’un tel le protègera, ce qui l’amène à se détourner d’Allah.Cependant, s’il a la conviction que la guérison en réalité vient de Lui et que ces amulettes ne sont que des moyens,il n’y a rien de grave à cela.Car avoir la totale confiance en Allah n’exclut pas le recours à des moyens.Il y a même là un encouragement au tawakkul.
L’Imam Fahr ad-Dîn ar-Râzi*524 a dit : Tout ce dont j’ai pu me rendre compte depuis ma prime jeunesse jusqu’à ce moment ou j’ai atteint l’âge de 56 ans, c’est qu’avoir confiance à un autre qu’Allah, dans quelque affaire que ce soit, est une cause de désastre et de calamité pouvant entraîner la fermeture des portes du biens, et que celui qui compte exclusivement sur Allah et ne se tourne plus vers aucune créature, verra ses désirs réalisés de la manière la plus satisfaisante.
C’est pourquoi, je me suis conforté dans l’opinion que l’homme n’a aucun intérêt à compter sur les autre chose que sur la Bonté et les Bienfaits d’Allah.Voici quelque chose de subtile dont il faut tenir compte: Si L’homme place sa confience en Allah, pour une affaire quelconque, il ne doit pas s’appuyer seulement sur cette confiance en soi, ni la prendre pour la cause de la réalisation de ses désirs, sous peine d’être considéré comme s’appuyant sur sa propre confiance et non sur Allah.c’est un piége de Satan ( cheytane ).
Levéritable tawakkul est de laisser toute liberté d’action à Allah en acceptant Son choix,fût-il contraire à ses désirs, avec la conviction que c’est Lui qui agit selon Sa volonté: Il donne, comme Il fustre, et rien ne saurait Le contraindre à faire quoi que ce soit, et qu’Il est le Seigneur du Sublime Royaume. Cité "du Mawlid" de Muhammed al-Hadramî ad-Dimyâti*525
Notre maître Zarrûq*526 a dit dans le commentaire du Hizb al-Bahr*527: Méditant sur le comble des malheurs affectant
les dévots et jurisconsultes de notre temps,j’ai trouvé qu’ils gravitent autour de dix points: l’empressement à accomplir des actes surérogatoires,le laxisme dans l’accomplissement des obligations. Ainsi voit-on quelqu’un qui prie toute la nuit, mais montre de la paresse quand il s’agit d’accomplir les obligations comme il se doit, qui observe la prière du milieu de la matinée "duhaa" ou une autre, mais néglige la prière canonique qu’il accomplit au-delà de l’heure prescrite.Il fait aumône d’un nombre considérable de Dirhams, mais ne s’acquitte pas de la zâkat en faveur des ayants droit.Il oberve souvent
le le jeûne pour obtenir des mérites,mais donne libre cours à sa langue en blessant continuellement l’honneur
des musulmans.Tout cela signifie qu’il suit ses propres caprices et manque de sincérité.
Ibn ‘Ata Allah*528 a dit dans ses Hikam*529: c’est suivre ses caprises que d’accomplir avec empressement des actes
surérogatoires tout en manquant aux obligations.Muhammed ibn Arabi al-Ward a dit: "les dévots sont perdus par
deux choses: l’accomplisement d’actes par les membres organiques sans la participation du coeur,alors qu’Allah
n’accepte aucune action que lorsqu’elle est sincère et conforme à la vérité." Cela fait allusion aux propos d’Allah
"Recommandez-vous mutuellement la vérité et recommendez-vous mutuellement la persévérence."*530
Il en est aussi le fait de se limiter au repentir sans réparer les dommages ni restituer les dus ainsi que
le manque de contrôle de ses actes par le savoir, tel que nous le constatons chez la plupart des ignorant
( A Allah nous nous en remettons ),plus loin, il dit après quelques propos: "Parmis les choses que l’on déplore
le plus, relativement à cette question,figue l’attachement exagéré aux sciences traitant des secrets spirituels
véhiculés par des lettres et des Nom d’Allah ,entre autres.Ce sont des sciences que l’on acquiert par un don et
par une ouverture mystique,que seuls les spécialistes ont abordé pour aider ceux qui jouissent d’une certaine
Ouverture (Fath) et édifier ceux qui pratiquent la "haqiqa" Mais nous n’avons jamais vu ni entendu dire que leur
simple utilisation permet d’en faire bénéficier aux autres.
Plus loin , il dira: " c’est ainsi que le maître Muhyî ad-Dîn*531 a dit:
" la science des "lettres" est une science noble parmi les sciences qui s’acquièrent par don.Il est blâmable
d’en faire l’objet de préoccupation dans les domaines spirituels ou temporels.
En somme, ces sciences qui s’acquièrent par don, sont toutes,louables quelque soit leur objet.
Mais il est blâmable de les rechercher.Seul l’ignorant cherche à l’acquérir et seul l’ignorant les conteste.
Admets-les: tu sera sauvé.Et éloigne-toi de tout ce qui n’est pas dhikr , tu sera à l’abri des malheurs.Je jure
par Allah que nous n’avons trouvé les secrets spirituels que dans le dhikr.
Nous ne les avons point trouvés que dans des noms clairement exprimés, exception faite des noms dissimulés.
D’ailleur Malik*532 avait répondu à celui qui l’interrogeait là-dessus en disant: " Ne sait-tu pas que
leur utilisation pourrait relever de la mécréance? Ce qui conduirait l’utilisateur à considérer la nécessaire
harmonie entre le sujet, l’heure et la force du dessein ou celle de l’âme ?Ceci peut échapper sauf
à celui qui jouit d’un haut dessein et d’une nette clairvoyance.Mais ces critères sont actuelllement quasi
inexistant actuellement.Tenez-vous-en donc au sens apparent de la shari’a et de la haqiqa tout en demandant
à Allah ardement l’Ouverture mystique ( A Allah nous nous en remettons ).
Plus loin, il dira : "Huitièmement: chercher la perfection en négligeant la chose religieuse.
Aussi voit-on quelqu’un, parmi eux , qui aspire à accéder aux Station (maqamat) qui chercher
L’Ouverture par l’évocation du Nom Sublime d’Allah et qui bénéficie du compagnonage des maîtres
spirituels qu’il fréquente,mais qui ne cesse pourtant pas de commettre des actes interdits,qui
n’accomplit pas ses prières canoniques, ni observe rien des devoirs religieux.Un tel individue
est semblable à celui qui, ne chauffent que l’eau dans une marmite,veut cependant y trouver
de la viande.l’ont doit savoir que le maître spirituel doit être considéré comme un éducateur non comme un transgressur, un assistant et non un faiseur de miracles.
Un homme était venu voir le maître Abu Muhammed Abd as-Salâm Ibn Mâchîch*533pour lui dire : Maître, je voudrais
que tu me prescrives des pratiques et des actions de dévotions à observer. "Serai-je un Envoyer d’Allah, répondit-il,
pour prescrire des obligation? les obligations sont déterminées. les interdits sont connus.Observe les obligations
et éloigne-toi des interdits, empêche ton coeur de vouloir commettre un péché.éloigne-toi des femmes, de l’amour
du prestige et du plaisir .Contente-toi, en tout ceci, de ce que Allah t’a accordé.S’il s’agit du bien,sois
reconnaissant envers Lui.S’il s’agit du contraire, supporte-le pour l’Amour d’Allah.L’amour d’Allah est l’axe
autour duquel gravitent toutes les bonnes actions et la base sur laquelle reposent les formes d’actions honorables
qui se décomposent en quatre éléments: la sincérité et le scrupule moral,la bonne foi,l’action désintérésse et
l’amour de la science.Et tu ne peux réaliser cet emsemble qu’avec la compagnie d’un frére vertueux ou un maître
spirituel désintéréssé."
* Notes :
i[507:Abul al-Abbas Ahmed Ibn Muhammed at-Tijani(1737-1815)Jurisconsulte malikite et mystique versé dans les
belles-lettres.fontateur de la confrérie Tijâniyya .Naquit a ‘Ayn Mâdi (Algérie) ou il &rudia le Coran sous
la direction du maître Abu Abd-Allah Muhammed Ibn Hamu at-Tijâni,selon la lecture Nâfi’ avant d’entreprendre
l’étude du fiqh, de la théologie,de la philosophie,de la méthodologie juridique.Aprés avoir enseigné,émis des
fatwa et préché quelque temps, il s’engagea dans la voie mystique à Tlemcen ,au Touat et à Fez.Il effectua
le Pèlerinage à la Mecque en 1772. Sa confrérie s’est solidement implantée au Magreb, en Afrique Sub-Saharienne et
au Moyen-Orient.Mourut à Fez ou il s’était fixé. Auteur d’un wird de dix feuillets manuscrit conservé à la
Bibliothèque National de Rabat sous le numéro D 1448 et un commentaire du poème composé par "al-Hamziyya".
L’ouvrage "jawahir al-ma’ani" renferme quelques éléments de sa biographie et les principes généraux de sa confrérie
Parmis ses disciple Muhammed al-Machri, Ali Harazim et Ali at-Tamâsini.
508: Jawahir al-ma’ani.
509: Muhammed ibn Muhammed al-Magrabi at-Tâfilâti(….-1777) Mufti en rite hanafite à Jérusalem (Qudss) Né au
Magreb. Etudia à Al-Azar voyagea beaucoup . Se fixa à Jerusalem jusqu’a sa mort.
Auteur de : "As-Sulh bayn al-mujtahidin"
510: ad-Dawr al-a’là
511: Coran sourate n°16 les Abeilles, verset 60
512: Sur les Noms d’Allah etleur vertus,cf Ahmed Ibn Ali Al-Bûni,
dans chams al-ma’rif al-kubrâ tome III p 2686-304.
513: Coran, sourate n°7 Al’araf verset 180.
514: Abd al-Qâdir Ibn Ali Ibn Yûsuf Muhammed al-Magrabi al-Fâsi al-Maliki (1599-1680).L’un des grand maître à son
époque.Naquit et grandit à "Al-Qasr" S’installa à Fez, en l’an 1616.Y mourut; N’a pas laissé d’écrits.L’un de ses
adeptes a rassemnlé les réponses qu’il donnait sur les questions qu’on lui posait.Son fils composa sur lui
un ouvrage biographique intitulé: "Tuhfa al-akâbir bi-manâqib ach-chaykh ‘Abd al-Qâdir".
515: Cf.al-Ajwiba al-fâsîyya
516: Abu Hafz Umar Ibn Ali Ibn Murchid Ibn Ali Al-Hamawî dit Charaf ad-Din Ibn Fârid (1181-1235) Poète mystique
surnommé "Sultan al-‘Achiqîn".
Sa poésie est empreinte d’une philosophie plus ou moin influencé par le wahda al-wujud.
517: Abu Abd-Allah Muhammed Ibn Ibrahim Ibn ‘Abbâd (1333-1395): mystique et chercheur.
Nombreux déplacement entre Fez ,Tlemcen et Marrakech.Prêcheur à Qarawiyyîn,à Fez.
Auteur de: "ar-Risa’il al-Kubrâ" , "Charh asmâ Allah al-Husnâ ".
518: Cf. at-Tanwîr fi isqât at-tadbîr
519: Abu Hamid Muhammed ibn Muhammed al-Ghazali (1058-1111):Jurisconsulte,philosophe,mystique.
Eut d’abord pour maître Muhammed ar-Râdakânî, un ami mystique de son père. fut aussi éléve
d’Abu al-Qâsim al-ismâ’ilî (….-1084) en fiqh et Abd al-Malik al-Juwayni (….-1086)en théologie.
Juriste Chafi’ite et recteur de la Nizâmiyya, il dut abandonner fonctions, famille et biens à la suite
d’une crise de conscience religieuse provoquée par le foisonnement des systèmes philosophique,théologique
et mystique existant à son époque, et entreprit l’étude et l’analyse de ces différents systémes en vue
de démontrer les limites de la raison.Il élabora un systéme de pensée basé sur le doute methodique, et
developpé dans "Maqasid al-falasifa" , "al-Munqid min ad-Dalal", "al-Mustasfa" etc.
Parmi ses adversaires Ibn Ruchd qui réfutera ses théses dans "Tahafût at-Tahafût".
Né et mort à Tabran. Voyagea au Naysâbur, à Bagdad au Hijaz etc Auteur entre autres de "Ihya ‘ulum ah-Dîn".
520: Cf. al-Munqid min ad-Dalal d’Abu Hamid al-Ghazali, le Caire Matba’a Muhammed Ali Subayha 1972 p.27
521:Cf Muhtasar al-jami’ as-sagir op. cit,vol.II p.20
522: Ali Ibn Ahmed Ibn Muhammed al-Azîzî al-Bulaqî ach-chafi’i ( …-1660): un des savants versés dans
le hadith .Naquit à al-‘Aziziyya (à l’Est de l’Egypte) à laquelle on le rattache.Mourut à Bulâq.
Auteur d’ouvrages dont :" as-Siraj al-Munîr bi charh al-jami’as-sagir ".
523: Chams ad-Dîn Muhammed Ibn Salim al-Hifni (1690-1767):Juristeconsulte chafi’ite né à Hifna (Egypte)
Etudia à Al-Azar;Mort au Caire.Auteur de " At-Tamra al-bahiyya fi asma as-sahada al-badriyya"
"Hachiya ala charh al-Achmûni", "Hachiya ‘ala al-Jami’".
524: Abu Abd-Allah Muhammed Ibn Umar Fahr ad-Dîn ar-Râzî (1150-1210):Exègète.Né à Rayy d’ou son etnique.
Mort à Hérat (Afganistan). Ses ouvrages furent le point de mire des gens de sont vivant. Auteur de:
"Miftah al-Gayb", " Ma’alim usul ad-Dîn".
525: Muhammed Ibn Ahmed Ibn Ja’far ad-Dimyâtî ach-chafi’i (…-1878): Savant pratiquant la grammaire,
la prosodie,entre autres disciplines linguistiques.
Parmi ses oeuvres "Jala’at-tarf ‘ala manzuma al-ahbar bi az-zarf" qu’il achevée en 1878.
526: Abu al-Abbâs Ahmed al-Burnusî al-Fâsî,Zarrûq (1442-1493) il naquit le 7 juin 1442 à Fez.A soixante ans,
il se mit à étudier le droit islamique.Jurisconsulte, traditionniste [Muhadith] et mystique.
Il étudia le droit (fiqh) dans son pays.Il étudia en Egypte et à Medine.Mort à Tukrân, à tripoli.
Ouvrages écrit : "charh muhtasar khalil" "al bida’ al-ladi ya’alâha al-fuqaha as-sufiyya"
527:Cf.Hizb al-Bahr op. Cit
528: Taj-ad-Dîn Abu al-Fadl Ahmed ibn Muhammed Ibn Abd-al-Karîm Ibn ‘Ata’Allah al-Iskandarî (…-1309)
Mystique shadilite et savant.Il fut originaire d’Alexandrie (Egypte) et un adversaire irréductible d’Ibn Taymiyya.
Il eut comme maître en mystique Abu al-Abbas Ahmed al-Mursî. Auteur entre autres de "Al-Hikam al-‘ataiyya",
"Taj al-‘arus".
529:La citation tirée d’al-Hikam s’arrête à obligations,la suite allant de Muhammed Ibn al-Ward rendu
ailleurs par Ibn Abi al-ward, ne figure pas dans al-Hikam mais plutôt dans son commentaire avec toutefois
quelques légères différences.
530: Coran, sourate n°103 L’instant Verset 3
531: Muhyî ad-Dîn Muhammed ibn Ali Ibn Arabi dit a cheikh Al-Akbar (1165-1240):philosophe mystique
et une des plus grande figure de la théologie. Pluridisciplinaire.Né à Murci (Andalousie) Mort à Damas
Auteur de environs 400 ouvrages et épitres.
532:Abu Abd-Allah Mâlik Ibn Anas al-Ashahî al-Himyarî (712-795)Il naquit ,grandit et mourut a Medine ou, de son
vivant,il fut le plus grand savant en droit islamque.
Son pére Anas, sa mère Aliya Bint charik, de la tribut de Azd, joua un rôle décisif dans son éducation.
Il étudia le hadith et le fiqh auprés de Rabi’a Ray (…-735),puis auprés d’Ibn Hurmuz, D’Abu Abd-Allah Nafi’,
Sirjis ad-Daylami(…-747) qui furent tous des affranchis.Puis enfin, d’Ibn Chihab az-Zuhri et de Ja’far as-Saqid.
Il est le fondateur de la deuxième école juridique sunnite :le Malikisme. Parmi ses disciples Abd-Rahman Ibn qasim,
Abd Allah ibn Wahb,Abu Muhammed Yahya Ibn Yahya al-Andalusi.
Auteur du Mouwatta le livre le plus authentique aprés le Coran selon l’Imam Chafi’i, un lexique coranique et
plusieurs épîtres. Le crédit dont jouissait en matière de transmission de hadith a emmené l’Imam al-Boukhari
à dire: la chaine la plus authentique est celle-ci : d’aprés Malik ,d’aprés Nâfi’ d’aprés Ibn Umar.
533: Abu Muhammed Abd as-Salem Ibn Machich Ibn Abu Bakr Ibn Ali al-Idrisi al-Hasani (…-1225): Ascète magrebin
rendu célèbre par son épitre intitulée "as-Salat al-Fatih al-Machichiyya" qui a fait l’objet de plusieurs
commentaires.Naquit à Jabal al-‘Alam à la poste fontière de Tétouan ou il fut assassiné. Il est enterré au
sommet dudit Djébel.
534: CF. Charh al-HIkam op.cit vol.II p.30]i