Son fils Aîné Serigne El Hadj Malick Sy Maodo sera lui aussi présent à cet illustre moment de revivification intellectuelle et spirituelle pour sa partition à côté du Pr Rawane Mbaye.
Cette présentation se fera au cours d’une cérémonie solennelle le 26 novembre à l’amphithéâtre UCAD 2, devant un parterre de personnalités des diverses organisations religieuses du Sénégal, des sphères politiques, de l’enseignement supérieur, de l’islamologie, de la diplomatie et des médiats.
Cet événement, placé sous les auspices de Cheikh Ahmed Tidiane Sy Al Maktoum, Khalife Général de la Confrérie Tidiane sera suivi, le lendemain, par une cérémonie spéciale de dédicace de la part de l’auteur au niveau de l’Institut islamique de Dakar, situé au sein de la Grande Mosquée de la capitale sénégalaise.
Cette édition est bilingue (français-arabe) avec 2862 pages répartie au sein de trois tomes. Le premier tome contient des suppliques et oraisons dans une versification de haute facture en l’honneur du Prophète d’Allah (SWT), Seydina Mouhamed (PSL) et certaines à destination des disciples dans leur itinéraire vers Allah (SWT). Le deuxième et le troisième sont constitués respectivement d’un panégyrique de la hiérarchie de la confrérie Tidianiya, d’exhortations et de prêches.
C’est un travail monumental que le professeur El Hadj Rawane Mbaye, universitaire et chercheur réputé pour sa rigueur scientifique sur le plan international offre au monde islamique et surtout à la bibliothèque prestigieuse de l’Histoire en faveur des générations futures.
Ce vaste patrimoine spirituel est celui d’un vénéré et très estimé guide religieux, en l’occurrence Serigne El Hadj Abdoul Aziz Sy « Al Dabagh ».
Cet homme multidimensionnel et sage a cristallisé de façon lumineuse l’amour de toutes les franges du peuple sénégalais. Né en 1904 dans la ville sainte de Tivaouane (Région de Thès), El hadji Abdoul Aziz Sy est le quatrième parmi les fils d’El Hadji Maodo Malick Sy (RTA). Il a grandi et appris le Saint Coran auprès de son père avant d’être confié successivement à Serigne BirahimDiop de Saint-Louis, puis à Serigne Hady Touré de Fass-Touré, auprès de qui il fit ses humanités en étudiant les
Hadiths, la Sîra, le Tafsir, le Fiqh, la grammaire, la langue arabe, la poésie et la philologie, entre autres matières.
Sous son khalifat, il a réalisé de nombreuses œuvres portant l’empreinte de ses prédications, de ses prises de position au Sénégal et dans le monde islamique, renforçant les confréries soufies et consolidant ses relations avec les chefs religieux. Il maniait bien la langue arabe et la littérature. Sa poésie est particulièrement marquée par la sincérité de son expression, sa richesse, la subtilité de sa peinture et enfin, la chaleur de ses sentiments.
Il a, par ailleurs, consacré des panégyriques et des élégies à bon nombre de chefs religieux, notamment ceux appartenant au Mouridisme ou à la Qâdiriyya.