Sous un ciel bleu criblé de brillances
Un océan dans son immensité dans une nuit indécise, relative
Dans le bruit du silence, un silence quasi-total règne sur le mausolée
Dans le vacarme du chuchotement, il est murmuré, mais le mot est prononcé
Dans cette proximité inaccessible, dans cette obscurité plus brillante que toutes les lumières conjuguées, c’est là, dans ce lieu unique.
J’égrène mon chapelet, je ne l’ai pas entendue, ni vue,
Je récite sans partition, de mémoire, dans le mausolée éteint, cette oraison, Le son a envahi le mausolée, la mer, l’immensité, immobile, suspendu dans les eaux lourdes des zones profondes de la mer.
C’est alors que surgit des levants sa main en me confortant, en me procurant l’intimité, il s’entretient avec moi.
Dès lors je sais, j’ai la certitude par la grâce d’Allah que je reviendrai
Aussi longtemps que la chute d’eau laissera couler les larmes de pluie sur les rochers
Aussi longtemps que le saumon remontera l’affluent de ses ascendants pour frayer
Aussi longtemps que le monarque migrera pour laisser la trace indélébile de ta beauté
Et si des barrières, des obstacles, des murs infranchissables se poseraient devant moi, je multiplierai mes actes d’adoration et de dévotion pour demander à Allah de revoir au moins une seule fois mon ami Seydi El hadj Malick Sy(RTA).
Qu’Allah accepte cet amour dans l’immensité de son règne, qu’il répande son salut sur notre seigneur et maître Mohammad (que la paix et le salut soit sur lui).
EL HADJ MALICK SY DJAMIL