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L’USURE DANS L’ISLAM ( Ar Ribâ )

Allah dit : { ô les croyants ! Craignez Allah et renoncez au reliquat de l’ intérêt usuraire, si vous êtes croyants. Et si vous ne le faites pas, alors recevez l’ annonce d’ une guerre de la part d’ Allah et de Son messager. Et si vous vous repentez, vous aurez vos capitaux. Vous ne léserez personne, et vous ne serez point lésés. }

[ Sourate 2 – Versets 278 – 279 ]

L’usure (riba) est prohibée, qu’elle qu’en soit la forme. Cette prohibition s’applique au débiteur comme au créancier ; que le bénéficiaire soit riche ou pauvre. L’un et l’autre commettent un péché, et ils sont tous les deux maudits. Le même sort est réservé à ceux qui les assistent à titre de témoins ou de secrétaires, en vertu de la portée générale des versets et des hadith sûrs qui indiquent son interdiction.

Allah dit :

{ Ceux qui mangent (ratiquent) de l’ intérêt usuraire ne se tiennent (au jour du Jugement dernier) que comme se tient celui que le toucher de Satan a bouleversé. Cela, parce qu’ ils disent: "Le commerce est tout à fait comme l’ intérêt". Alors qu’ Allah a rendu licite le commerce, et illicite l’intérêt. Celui, donc, qui cesse dès que lui est venue une exhortation de son Seigneur, peut conserver ce qu’ il a acquis auparavant; et son affaire dépend d’ Allah. Mais quiconque récidive… alors les voilà, les gens du Feu ! Ils y demeureront éternellement. Allah anéantit l’ intérêt usuraire et fait fructifier les aumônes. Et Allah n’ aime pas le mécréant pécheur. } [Sourate 2 – Versets 275 -27 ]

Ubada ibn as-Samit a rapporté que le Prophète a dit :

« L’échange de l’or contre de l’or, de l’argent contre de l’argent, de la monnaie (en papier) contre une monnaie de la même nature , du blé contre du blé, des dattes contre des dattes doit se faire en parfaite égalité et séance tenante. Quiconque donne un surplus ou l’exige tombe dans l’usure.

» [ Rapporté par Mouslim dans son Sahih ].

Il a été rapporté de façon sûre d’après Djabir que le Messager d’Allah a maudit celui qui se nourrit d’usure, celui qui la produit, celui qui l’enregistre et celui qui en sert de témoin… Il a dit qu’ils sont tous pareils. [Rapporté par Mouslim ].
Il est permis au pauvre, incapable de travailler, de procéder à une quête, à la perception de la zakat et de demander à bénéficier de la sécurité sociale.

Il n’est pas permis à un musulman, riche ou pauvre, de contracter à la banque ou ailleurs un prêt assorti d’intérêts. Peu importe que le taux soit fixé à 5 % ou à 15 % ou plus ou moins.

Car cette opération relève de l’usure qui fait partie des péchés majeurs. Allah a substitué à l’usure des voies licites d’acquisition d’argent comme l’exercice d’un travail chez les employeurs ou une fonction administrative ou le commerce grâce à des capitaux fournis par un autre dans le cadre d’un partenariat permettant de percevoir une part connue mais pas fixée (à l’avance) des bénéfices.

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