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LA CIRCONCISION ET LA SANTE

Il rapporte aussi que le Messager a dit : "La fitra (la nature primordiale) comporte cinq exigences – ou, selon une variante, il est cinq exigences de la fitra – : la circoncision, le rasage des poils du pubis, le rognage des ongles, l’épilation des aisselles et la taille des moustaches" (Rapporté par l’Imam Muslim). La plupart des oulémas sont d’accord sur le caractère obligatoire de la circoncision. Allah l’Exalté dit : "Puis Nous t’avons révélé : Suis la religion d’Abraham qui était voué exclusivement à Allah et n’était point du nombre des associateurs" (16:123)

Dans une étude scientifique, des auteurs ont démontré que la circoncision diminue d’environ 12 fois l’incidence d’infection urinaire pendant la petite enfance (1). D’autres études ont montré que l’incidence des maladies sexuellement transmissibles (dont l’herpès génital, la candidose, la gonorrhée et la syphilis) est significativement plus élevée chez les hommes non circoncis que chez les hommes circoncis (2). De plus, La non-circoncision constitue un facteur de risque dans la transmission du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) chez les hommes hétérosexuels (3). Récemment, l’organisation mondiate de santé (OMS) a lancé une campagne en Afrique visant à inciter les hommes à se faire circoncire pour réduire le risque d’infection par le VIH (4). En effet, les études ont montré une diminution d’au moins 60 % du risque de transmission du VIH chez les hommes circoncis (5).

Par ailleurs, la circoncision semble être un moyen efficace de prévention contre l’infection aux papillomavirus. Ceux-ci sont des virus souvent associés au cancer du col de l’utérus. En effet, dans le site Doctissimo, docteur Corinne Tutin a rapporté que selon une publication récente, la probabilité d’être infecté par le papillomavirus semble abaissée de 63 % chez les hommes circoncis en tenant compte des habitudes sexuelles, notamment de l’âge du premier rapport sexuel et du nombre de partenaires au cours de la vie (6). Le taux de cancers du col utérin était également abaissé chez les partenaires des hommes circoncis. Le risque était diminué de 58 % chez les femmes monogames dont le compagnon était circoncis et qui avait eu plus de 6 partenaires sexuelles. Les auteurs estiment que la généralisation de la circoncision, qui ne concerne aujourd’hui qu’un homme sur quatre dans le monde, réduirait de 20 à 40 % environ la fréquence du cancer du col utérin (7)

Références :

(1) Spach DH, Stapleton AE, Stamm WE: Lack of circumcision increases the risk of urinary tract infection in young men. JAMA 1992; 267: 679-681

(2) Parker SW, Stewart AJ, Wren MN et al: Circumcision and sexually transmissible disease. Med J Aust 1983; 2: 288-290

(3) Simonsen JN, Cameron DW, Gakinya MN et al: Human immunodeficiency virus infection among men with sexually transmitted disease: experience from a center in Africa. N Engl J Med 1988; 260: 1943-1944

(4) http://www.who.int/hiv/mediacentre/news68/en/index.html

(5) Williams BG, LIoyd-Smith JO, Gouws E et al. The Potential Impact of Male Circumcision on HIV in Sub-Saharan Africa. PLoS Medicine 2006;3(7):e262. DOI: 10.1371/journal.pmed.0030262.

(6) Castellsague X, Bosch FX, Munoz N, et al. The International Agency for Research on Cancer Multicenter Cervical Cancer Study Group. Male circumcision, penile human papillomavirus infection, and cervical cancer in female partners. N Engl J Med. 2002;346(15):1105-12.

(7) Adami HO and Trichopoulos D. Cervical cancer and the elusive male factor. N. Engl. J. Med. 2002; 346, 15:1160-1161

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