Asfiyahi.Org Qui-sommes-nous La Dahita :  » Notre Devise être au service de l’Islam »
Qui-sommes-nous

La Dahita :  » Notre Devise être au service de l’Islam »

La Dahiratûl Asfiyahi « Ceux qui aspirent à la Pureté », a vu le jour le 26 octobre 1996 avec la bénédiction de Serigne Ahmed SY ibn Serigne Babacar Sy, sis au 99 Rue Thiers.

Au début, c’était un groupe de cinq à sept personnes qui, dans la ferveur du MAouloud, partait en véritables scouts de la Foi, armés de leurs sacs en bandoulières, ils couraient à travers les artères du centre ville afin de prendre le train spécial à la gare de Dakar qui convoyait les pèlerins vers Tivaouane lla Sainte .

Ce dynamisme et cette détermination bien qu’ils étaient très jeune à cette époque, fît naître en eux le désir de s’unir dans la fraternité, puisé de la perception de leurs chers chers parents qui les amenaient trés tôt amener à bas âge afin de s’imprégner de la lumière de cette cité bénite qu’est Tivaouane .

Ce frottement de leurs cœurset de leurs esprits avec cette « ville lumière » dont le vénéré Khalif Ababacar SY disait : « Yâssin, est le cœur du Saint Coran, Tivaouane est le cœur du Sénégal », raviva en eux cette nécessité de se réunir autour des principes et des fondements du Dahira.

La première réunion du Dahiratoul Asfiyahi n’excédait pas sept membres, aujourd’hui, des centaines de jeunes de toutes couches sociales et ethniques confondus s’identifient aux idéaux et aux principes du mouvement dont l’objectif majeure du est d’apporter une contribution active à l’éducation de la jeunesse sénégalaise au sens plein du therme ; c’est-à-dire une éducation inspirée des valeurs spirituelles et humanistes de l’islam telles que nous l’enseigne le Véridique Prophète Seyyidouna Mouhamad (PSL) et le Saint Coran pour que l’homme puisse retrouver les grandes vertus qui justifient son élection parmi les créatures.

Ainsi sera ressuscité l’homme à la dimension de son essence, l’homme à la dimension de son créateur.

Le Sage de Tivaouane nous enseigne entre autres vérités indéniables que ‘’les confréries sont des clubs mystiques où se forment les athlètes de la religion et qui dit athlète dira une certaine discipline, alors, dans un sens ou dans l’autre Apprendre et connaitre la Religion est un devoir pour tout musulman.

Partant de là, Maodo, l’humble serviteur de Cheikh Ahmad At Tidjani et du Prophète Mouhammad (PSL), lance à la jeunesse cette exhortation à valeur d’un viatique :

’Alaa Yaa Bani Heuza Zamânou Dahanwtoukom Li Ihyâ i Diini Bil Ouloûmi Adjibou (Oh vous la jeunesse de cette époque évertuez vous à revivifier la religion, par les sciences, répondez, présents)’’.

En insistant sur les sciences, Mame Maodo nous plonge au cœur de la Connaissance. Cette Connaissance qui nous permet de savoir et d’être convaincus que le Prophète Mohamed (PSL) est le Meilleur des créatures de Dieu, que l’Islam est la meilleure des religions révélées, que le Coran est le meilleur des Livres Saints, que Aboul Abass Ahmad At Tidani est le Sceau de la Sainteté, que El hadj Malick est le meilleur des Professeurs, que Tivaouane est la Capitale de la Tidjania au Sénégal. Armés de Toutes ces Vérités vraies, qu’avons-nous à chercher ailleurs autre chose ?

A suivre..

L’Humble Serviteur de la Hadara
Khalifa Ababacar Sy Ndiaye
ibn Sokhna Khardiata sy khalifa
Président Fondateur de
l ‘Association Sénégalaise
pour la Formation Islamique
et l’Action Humanitaire (A.S.F.I.A.H

Etymologiquement le terme dâ’iratun (pluriel, dawâ’ir) signifie cercle, club. C’est un mot féminin, dans la langue arabe. Toutefois, rapporté au Sénégal, il fait référence aux regroupements confrériques qui n’ont cessé d’essaimer en réplique au premier d’entre eux créé par Cheikh Seydi Abubakar Sy, khalif général des tidianes en 1923- d’autres sources disent 1928- le dâ’iratul kirâm en l’occurrence. Il regroupait essentiellement des cadres des quatre communes de la colonie du Sénégal de l’époque. A titre de comparaison, le premier dâ’ira mouride date d’après la Seconde Guerre.

Aujourd’hui toutes les confréries de notre pays en comptent mais comme il faut rendre à César ce qui lui revient de droit, il ne serait pas superfétatoire de souligner que la paternité de cette belle idée de cercle confrérique revient au premier khalife de Maodo. Qu’Allah le rétribue donc comme il sied, ce dont nous ne doutons point, à la lumière de ce dit du prophète Muhammad (psl) : « Man sanna sunnatan hasanatan fa lahû ajruhâ wa ajru man ‘amala bihâ »

Ce type d’organisations avait entre autres objectifs de raffermir les attaches de groupe, entretenir les liens de solidarité et faire agir la confraternité entre membres. Entrait également dans la mission des dâ’ira de servir de cadre de renforcement des connaissances religieuses et confrériques de ses membres par la tenue de rencontres hebdomadaires souvent ou selon une régularité convenue. Ces rencontres offrent l’occasion d’exposés ou de cours sur la religion et la tarîqa, par des membres ou des personnes- ressources extérieures. Ces interventions portent souvent sur l’alphabétisation en arabe, l’initiation à la lecture du coran, le fiqh, les hadiths, etc…

Elles prennent également la forme de questions / réponses. Ces rencontres ont permis et permettent encore la diffusion des enseignements de la confrérie, notamment en permettant la vulgarisation de certains ouvrages, nous pouvons citer le taysir, ce célèbre poème de Cheikh Seydi Hadji Malick SY que des milliers d’adeptes connaissent par cœur, grâce à leur appartenance aux dawâ’ir… Certains dawâ’ir ont pu valablement remplir le vide laissé par l’absence d’humanités arabo-islamiques chez certains membres. En plus de ces rencontres qui sont d’ailleurs tournantes, chez les membres, des manifestations de grande envergure sont organisées une fois par an : gamou, conférence etc.

L’appartenance à une dâ’ira est importante à plus d’un titre comme nous le voyons, car comme le disait un saint et sage sénégalais Serigne Cheikh Ahmed tidiane SY, « ils constituent des clubs mystiques où se forment les athlètes de la religion. »

De plus en plus de dawâ’ir explorent d’autres voies, concomitamment à leurs missions premières purement spirituelles ou en prolongement de celles-ci: création de G.I.E (groupements d’intérêt économique), actions humanitaires… C’est le cas du dâ’iratul asfiyâ’i qui a mis sur pied une structure dénommée Africa Business Services . Par ailleurs depuis le Ramadan 2005, nous avons institué un « Ndogou de solidarité », occasion pour partager avec nos frères démunis ou handicapés et qui squattent les rues du centre- ville de Dakar un peu de ce que nous avons pu réunir grâce à de généreux donateurs, en appoint à nos propres moyens.

Nous avons également l’habitude au niveau de Asfiyâ’i de faire des dons de sang aux hôpitaux de Dakar…

Par issa Faye

Quitter la version mobile