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Mame Abdoul Aziz ou l’incarnation de la bonté sous sa forme la plus parfaite

Mame

J’ai voulu écrire, écrire pour décrire ce vide, cette solitude immense dans lequel je me trouve, mais hélas les mots pour décrire mes maux manquent. Ma réflexion s’estompe, mes mains liées par cette force qui surgit au fond de moi me disant :à quoi bon ?Que leur diras-tu de lui qu’ils ne savent pas ?Verront- ils un jour sous ce Sénégal de Mame Cheikhou Omar al Foutiyou, Mame Cheikh Ahmadou Bamba, un être aussi dévoué, aussi engagé la cause du SENEGAL?Qui étais tu pour être si bon ?Qui étais tu pour toujours trouver le mot qui sera réconfort pour le malade, ou l’éploré qui a perdu un être cher à qui après un beau sermon dont toi seul avait le secret pour recouvrir son sourire.

Qui étais tu pour toujours trouver la formule magique pour raffermir les liens, calmer les tensions sociales et ramener le calme et la paix dans les cœurs et les esprits jusqu’à être pour eux l’incarnation sous sa forme la plus parfaite de la bonté, et comme pour montrer la voix aux générations futurs n’hésitais-tu point à donner cette belle preuve d’humilité et de fervent pratiquant en t’adonnant à glorifier Allah sous ses plus beaux attributs, et avec ta voix unique empreinte d’un lyrisme si beau, si sincère si dévoué, qui déchirait les nuits tu chantais, et tu chantes encore le seul qui mérite de l’être ,l’unique créature qui fit que même malade, tu demandais a ce qu’on prit ton seigneur après avoir fait de toi un bon musulman qu’il accepte ton amour pour Seydouna Mouhamed ( paix et salut pour lui ).Qui étais tu ?Fils de Mame Safiyatou Niang la pieuse et de Seydil Hadj Malick Sy ( rta ),

Mame Abdou fit ses humanités auprès de Serigne Hady Touré qui le forgea le forma à la noble mission qui l’attendait.Mission qui était d’être ce guide, cette référence pour toute une nation, mission qui était d’être le lien entre les anciens et la nouvelle génération dans un Sénégal en profonde mutation, en atteste ce beau poème qu’il lui dédia, poème qui n’était en fait qu’un leitmotiv, qu’un ordre de mission, une attestation de fin d’étude, et Chaybatal Hamdy de retrouver ses frères, Seydi Aboubacar Sy ( rta ) en qui il portait un amour et un dévouement sans faille et Mame Habib et Seydi Mouhamadoul Mansour ( rta ),ce dernier comme pour confirmer Serigne Hady te lança cet appel:

"Oh Abdoul Aziz, ne traites jamais de manière distinguée celui qui vient vers toi selon qu’il soit pauvre ou riche, bon ou méchant, renseignes toi de manière rigoureuse avant de poser un acte quelconque qui pourra porter préjudice à la plus petite entité sous ta responsabilité, ne te laisse jamais gagner par l’applaudi mètre qui voit en toi une personne différente du commun des mortels car la meilleure des créatures ( paix et salut sur lui ) fut très humble "communiquons par le canal de nos cœurs, tout ce qui entre par l’oreille ressort. Je veux dire que tu as désormais la charge du Khilafat. Tu vivras avec deux grands groupes : ceux qui seront avec toi et ceux qui te tourneront le dos. Sois un missionnaire. sois un conciliateur ; sois clément, sois généreux avec tes ennemis, ne verse pas dans la vengeance, Privilégie la soumission à Dieu. concerte toi avec des gens vertueux. Si tu suis ces recommandations, tu atteindras tes objectifs car tu auras le soutien de Dieu".

Fort de ces parchemins et cette formation acquise à la bonne école, tu symbolisais l’unité, la concorde, l’amour, tu étais ce grand père ce garant de la paix sociale cet ultime recours qui par une clairvoyance unique savait sortir cette idée, ce mot magique qui apaisait les tensions, ramenait les sourires, ramenait l’espoir perdu, même malade tu trouvais toujours la force de te lever pour soit rendre visite a un malade, baptiser un enfant ou raccompagner un être arraché a notre affection. Aucun être n’était petit devant Mame Abdou,Tu nous voulais tant de bien jusqu’à passer des nuits entières à prier ton seigneur, a l’implorer son pardon pour que sa colère ne s’abatte sur nous sous forme d’épidémies,de fléaux et autres maladies, au lieu de te reposer le matin, tu rendais visite ou recevait des convives car ta demeure ne désemplissait pas, tu aimais dire que ta poche ne t’appartient pas, tout ce qui s’y trouve l’y est par dieu et doit retourner aux croyants, ainsi passais tu tes journées a conseiller, réconcilier combien de personnes pleurent ton départ car tu leur assurais leur dépenses quotidiennes.Voila 13 ans où nous sommes gagnés par la tristesse, meurtris et orphelins, tel des zombies, inconscient, se lamentant pleurant, nous demandant sans cesse au vu de ce que ce Sénégal est devenu, ou la morale est bafouée ainsi qu’aux valeurs auxquels tu attachais tant d’importance, qui incarnera cette bonté, chacun de nous en a une parcelle en lui, sachons la garder l’entretenir la sublimer par l’amour l’entraide la solidarité, arrêtons la médisance, inspirons de sa vie, de son quotidien qui était qu’enseignement, de ses écrits qui étaient que philosophie, de son silence qui était que méditation et prière pour ce Sénégal qu’il a su porter sur ses frêles épaules toute une vie, chers amis l’intérêt supérieur de la nation commande une union sacrée du cœur et de l’esprit, une cohésion des forces et des connaissances dans le but ultime est de servir le Sénégal, peu importe la couleur politique, l’appartenance religieuse ou confrérique, la finalité reste le Sénégal, fédérons nos force dialoguons, Mame Abdou aimait dire : « dialogue bakhna deh ».

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