De son école, une véritable université populaire, sont sortis d’abord 41 Moukhadams qu’il a installés, partout au Sénégal et dans certains pays africains, Ndary Mbaye, au Gabon, El Hadj Amadou Bouyo Guèye, en Côte d’Ivoire, Madiakhou Diongue, au Congo Belge, actuel RDC, entre autres, pour propager et perpétuer son œuvre éducationnelle. Parmi les autres élèves figurent, hormis ses fils Ahmed, Babacar, Mansour, Abdoul Aziz et Habib, ceux de Chérif Younouss de Banguère (Casamance), Serigne Youssoufa Diop, Médoune Mbaye Sarr, Mor Binta dit Mbeur Sy, Mor Khoudia Sy, Baye Mbacké et Baye Dame Sy, Amadou Anta Samb, Serigne Hady Touré, Maouloud Fall (un Mauritanien), El Hadj Rawane Ngom, El Hadj Abdoul Hamid Kane, Serigne Ngounta Diop, El Hadj Alioune Tall, le Cadi Alioune Dia.
Tous ces érudits ont fondé dans les localités où Maodo les avait envoyés, des foyers religieux qui, à ce jour, illuminent tous les coins et recoins environnants. Ils avaient la charge de décentraliser l’éducation et l’enseignement des sciences islamiques. Dans le cercle des disciples de Maodo, on ne peut oublier El Hadj Saïdou Nourou Tall (RTA), petit-fils du Commandeur des Croyants, Cheikh Al Hadj Oumar Al Foutiyou. Il était le régulateur de la famille de Seydil Hadj Malick dont il avait épousé une des saintes filles. D’ailleurs c’est à Mame Thierno (comme on l’appelait affectueusement) que l’homme de Tivaouane confia la famille avant d’être rappelé à Dieu. Un legs à la dimension incommensurable.