C’est dans cet endroit que Sidy Ahmed Sy a vu le jour en 1933. Fils de Cheikhal Khalifa Ababacar Sy et de Sokhna Rokhaya Ndoye, Sidy Ahmed Sy est confié au maître Masow Fall, chargé par Cheikhal Khalifa de dispenser l’apprentissage du Coran dans la maison. La maîtrise du livre saint lui donne ainsi une base solide qu’il consolide ensuite sous la direction de Mayoro Diop. Amadou Sarr, un Mohadam de El Hadji Malick Sy va alors se charger de l’initier aux autres sciences religieuse notamment le Mahamat Harriri, le Nahwou (grammaire) et autres livres de référence de la Charia. Le soufi Amadou Aly Mbaye intervient ensuite pour l’imprégner plus particulièrement au « Khilazou Zahab ( l’Or décanté), œuvre biographique écrite par El Hadji Malick Sy.
Autodidacte dans la culture française et imbu des sciences de la Théologie, du droit et de la grammaire arabe mais aussi des arcanes de la doctrine Tidjane, Sidy Ahmed s’illustra également dans le domaine de l’art et particulièrement dans la calligraphie. Cet art de l’écriture qu’il pratiquait en dilettante, était d’ailleurs l’une des particularités de son homonyme Sidy Ahmed Sy Malick qui avait, à son temps, écrits de ses propres mains un exemplaire du Coran. Tout comme son frère ainé, Habib Sy disparu en 1976 après s’être distingué par une grande densité intellectuel à côté de son pére Serigne Babacar Sy.
O.DIAW
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