Pour mettre en place cette loi, Serigne Mansour Sy demande aux «gouvernements et aux organisations internationales d’élaborer des dispositions constitutionnelles et institutionnelles visant à interdire toute forme de blasphème». D’une voix ferme, Seydi Djamil a défendu le caractère universel de ce projet de loi, qui ne vise pas seulement à protéger l’islam, mais toutes les croyances du monde en garantissant la liberté de culte, gage de paix et de concorde entre tous les religions du monde.
Sous les mosaïques en calcaire de la mosquée, le marabout a apporté son soutien aux organisations islamiques du Sénégal dans leurs condamnations et protestations contre ce film «ignoble» à l’endroit de tous les croyants de la planète. D’ailleurs, il a appelé au boycott de tous les supports médiatiques qui tendent à assurer la diffusion de la «vidéo», ce qui est un «crime contre l’islam et son Prophète».
«C’est par le savoir, non par la violence, que l’on doit répondre à ce genre de provocations», a déclaré Mansour Sy Djamil. Une façon de répondre aux différentes manifestations qui ont embrasé le monde musulman à la suite de la diffusion du film anti-islam intitulé «L’innocence des musulmans». Sur ce, il brandit un livre où trône la photo de Serigne Mansour Sy comme «la réponse» à opposer aux pourfendeurs de l’islam.
Cet ouvrage est un recueil de poèmes de 52 pages en l’honneur de Dieu et du Prophète (PSL), intitulé «Shawmath ala hamati Boumath» (Flèche au-dessus de la tête du Hibou) .
