Ndar, là où le fleuve et la mer se font une pudique accolade. Ndar, là où la terre et l’eau offrent au ciel un doux reflet melliflu.
Ndar, là où hommes, femmes, enfants nagent dans une naïve délicatesse sans forfanterie ! Ndar, lambeau de la terre promise aux antipodes de la géhenne, hantise !
Ndar, creuset de passions et d’amour mystique, symbiose d’art et de gnostique ! Ndar, ville tricentenaire, où modernité et tradition se disputent la beauté des Signares.
Ndar, pépinière des saints, illustre terre qui a donné naissance à cinq khalifes de la Tidjaniya :
De El Hadj Omar Tall, le prophète noir à Seydi El Hadj Malick Sy, propagateur de la Tidjaniya à partir de la septième gare,
En passant par Cheikh Ahmed Tidiane Sy al Makhtoum le mystérieux, l’homme du poème mystique sur l’île de Ndar, « zahabna »,
Et le charismatique petit fils du très distingué Doudou Seck Bou El Mogdad, Al Khalifa Serigne Babacar Sy Mansour, détenteur de notre barre
Ndar, terre qui a surtout vu naître notre maître,
Ndar, terre qui a vu éclore cette lumière,
Ndar, terre qui a été désignée comme adresse du Saint Homme, Serigne Babacar !
Que la rue André Lebon est chanceuse ! Elle qui a eu le privilège de revêtir, sous la plume de Cheikhal Khalifa, le manteau de l’atemporalité.
En ce jour du Gamou de Ndar, quand les oiseaux retourneront se réfugier aux confins de l’île,
Quand le silence bruyant des vagues qui s’abattent sur les rives de Thiaka Ndiaye se mêlera aux notes capricieuses de blues,
Quand le calme solennel de Marmiyal s’accommodera des bribes symphoniques d’une flûte enchantée au rythme du jazz,
Quand le vent paradisiaque du pont Faidherbe rafraichira le visage des pèlerins venus répondre massivement à l’appel du père du prince des héritiers Serigne Pape Malick Sy,
Quand la ville tutélaire du génie protecteur Mame Coumba Bang dévoilera ses plus beaux atours et son hospitalité légendaire aux hôtes particuliers de Khalifa Malick,
Quand Ndar, dans toute sa splendeur, à l’acmé de sa gloire, offrira à la vue, à l’ouïe, aux cœurs, le riche spectacle d’une délectation jouissante,
Nos yeux, nos oreilles, nos âmes seront peinées de n’avoir pu répondre à l’appel du Maître !
Nous nous languirons de ce rendez-vous annuel, de ce lieu béni de Dieu.
Par cette absence, il va sans dire que tristesse et mélancolie sont aujourd’hui les sentiments qui reflètent le mieux notre état.
Mais cette absence physique, quoique difficile, sera comblée par la présence permanente de nos cœurs et de nos esprits, qui vogueront et voyageront avec les courants purs de la mer et du fleuve, accompagnés par des chants et des louanges à la gloire du Khalife intemporel, l’homme au bonnet carré.
Soyez bénis, vous qui chérissez notre maitre bien-aimé, le pôle de son temps, de tous les temps…
Absents mais présents, nous souhaitons un bon gamou aux condisciples présents à Ndar !
Cheikh Ahmed Tidiane Chérif Dieng et Baba Galle Diao Mansour
Plateforme de Réflexion et d’Orientation des Jeunes Tidianes
Ndar, là où hommes, femmes, enfants nagent dans une naïve délicatesse sans forfanterie ! Ndar, lambeau de la terre promise aux antipodes de la géhenne, hantise !
Ndar, creuset de passions et d’amour mystique, symbiose d’art et de gnostique ! Ndar, ville tricentenaire, où modernité et tradition se disputent la beauté des Signares.
Ndar, pépinière des saints, illustre terre qui a donné naissance à cinq khalifes de la Tidjaniya :
De El Hadj Omar Tall, le prophète noir à Seydi El Hadj Malick Sy, propagateur de la Tidjaniya à partir de la septième gare,
En passant par Cheikh Ahmed Tidiane Sy al Makhtoum le mystérieux, l’homme du poème mystique sur l’île de Ndar, « zahabna »,
Et le charismatique petit fils du très distingué Doudou Seck Bou El Mogdad, Al Khalifa Serigne Babacar Sy Mansour, détenteur de notre barre
Ndar, terre qui a surtout vu naître notre maître,
Ndar, terre qui a vu éclore cette lumière,
Ndar, terre qui a été désignée comme adresse du Saint Homme, Serigne Babacar !
Que la rue André Lebon est chanceuse ! Elle qui a eu le privilège de revêtir, sous la plume de Cheikhal Khalifa, le manteau de l’atemporalité.
En ce jour du Gamou de Ndar, quand les oiseaux retourneront se réfugier aux confins de l’île,
Quand le silence bruyant des vagues qui s’abattent sur les rives de Thiaka Ndiaye se mêlera aux notes capricieuses de blues,
Quand le calme solennel de Marmiyal s’accommodera des bribes symphoniques d’une flûte enchantée au rythme du jazz,
Quand le vent paradisiaque du pont Faidherbe rafraichira le visage des pèlerins venus répondre massivement à l’appel du père du prince des héritiers Serigne Pape Malick Sy,
Quand la ville tutélaire du génie protecteur Mame Coumba Bang dévoilera ses plus beaux atours et son hospitalité légendaire aux hôtes particuliers de Khalifa Malick,
Quand Ndar, dans toute sa splendeur, à l’acmé de sa gloire, offrira à la vue, à l’ouïe, aux cœurs, le riche spectacle d’une délectation jouissante,
Nos yeux, nos oreilles, nos âmes seront peinées de n’avoir pu répondre à l’appel du Maître !
Nous nous languirons de ce rendez-vous annuel, de ce lieu béni de Dieu.
Par cette absence, il va sans dire que tristesse et mélancolie sont aujourd’hui les sentiments qui reflètent le mieux notre état.
Mais cette absence physique, quoique difficile, sera comblée par la présence permanente de nos cœurs et de nos esprits, qui vogueront et voyageront avec les courants purs de la mer et du fleuve, accompagnés par des chants et des louanges à la gloire du Khalife intemporel, l’homme au bonnet carré.
Soyez bénis, vous qui chérissez notre maitre bien-aimé, le pôle de son temps, de tous les temps…
Absents mais présents, nous souhaitons un bon gamou aux condisciples présents à Ndar !
Cheikh Ahmed Tidiane Chérif Dieng et Baba Galle Diao Mansour
Plateforme de Réflexion et d’Orientation des Jeunes Tidianes
