Les associations religieuses, les syndicats des enseignants, toute la société civile sont montés au créneau pour s’offusquer du contenu de ce module.
Pour ces organismes nationaux, il faut respecter les valeurs de nos sociétés traditionnelles et éviter le mimétisme. Le Sénégal marque une différence notoire par rapport à l’Occident. L’uniformité est aujourd’hui un fantasme dans un monde où chaque ère géographique dispose de sa propre patrimoine et de sa culture qu’elle pourrait soumettre et valoriser au "rendez-vous du donner et du recevoir". L’éducation ne peut-être que relative à la culture autochtone, bien-sûr dans le respect des normes sociales.
Au Sénégal, l’éducation sexuelle n’est pas encore introduite dans le système scolaire selon certains, cependant d’autres défendent la thèse selon laquelle, ce projet est bel et bien existant, se prépare, et bien appuyé et défendu par les institutions internationales qui se veulent supranationales, à l’instar de L’UNESCO et l’UNICEF.
En ce sens certaines familles estiment que les réalités culturelles sont totalement contre cet enseignement.
Par contre, le Ministre de l’éducation nationale, Mamadou TALLA, de son côté, estime que c’est au gouvernement de déterminer souverainement le contenu des cours dispensés à ses apprenants, raison pour laquelle aucune institution internationale ne peut nous imposer sa politique éducative. Il estime que ces allégations sont fausses et erronées. Le Sénégal dispose de modules qui n’intègrent pas pour le moment l’éducation sexuelle.
Somme toute, dans nombre de familles, la sexualité demeure aujourd’hui un sujet tabou. Pour les sénégalais, il est inadmissible d’admettre ce projet, dangereux pour l’éducation des enfants.