L’être humain condamne les actes que la raison déshonore, parce qu’attaché à une logique condamnant l’injustice. Il faut être Khadir, l’un des hommes les plus sages qui aient eu à fouler le sol de cette planète, pour arriver à justifier des gestes que les simples d’esprit condamnent. Il faut être un missionnaire dépêché aux côtés d’un Prophète dont l’œuvre est à jamais inscrite dans les pages de l’histoire sainte pour arriver à commettre des actes à travers lesquels on entrevoit le cachet resplendissant du bon sens. C’est l’aventure de Moussa, Prophète et non moins Interlocuteur par Excellence. Dépassé par les agissements d’un mystique tout aussi mythique, il a bénéficié de ce dernier d’une interprétation que seul une âme nourrie à la sève d’une Haute Science est en mesure de divulguer. L’on nous dit que comparaison n’est pas raison. Dans son discours du Gamou 2006 à Tivaouane, le mystique et citoyen du monde Serigne Cheikh Tidiane Sy conçoit que les héros du ciel sont épargnés de ce dicton. Et Khadir de replonger Moise dans ses actes du passé : le meurtre de l’enfant apparenté au soldat tué au nom du principe de compassion, la pirogue comme pour rappeler le berceau déposé sur la rivière pour suivre la recommandation ainsi prononcée, le mur histoire de revenir sur les femmes auxquelles Moise avait porté un secours en puisant pour elles dans le puits. Khadir n’agissait pas de son propre chef, chacun de ses gestes était dicté par une intuition dont lui seul connait l’origine.
C’est le récit plus qu’énigmatique d’un être dont les prédispositions surpassent l’ego des hommes les plus savants de l’histoire sainte. Un homme dont l’existence se résume, selon Serigne Babacar Sy (RTA), en ces termes : « Avec quelque chose de plus, son humanité nous montre que le mystère demeure. » La venue au monde d’Insa, fils de Mariam, illustre parfaitement le fait que la volonté du Tout Puissant n’a point d’égal. Ce qui est d’usage pour une expérience scientifique peut aussi l’être dans le domaine de la mystique, en atteste l’acte du Saint Esprit (« Rouhoul Qoudous) d’user de la méthode dénommée In Vitro. Mot latin signifiant « dans le verre », ce dernier désigne, dans le langage purement scientifique, une expérience faite en dehors de l’organisme. En effet, l’aventure (que la sainte femme aurait qualifié de mésaventure tout au début), nous est contée par la Sourate XIX du Saint Coran. L’énervement de la femme face à l’homme, dont elle ignorait le fait qu’il soit un ange, pourrait avoir des conséquences que le ciel préféra écarter. Elle dû son salut à l’intervention des forces de l’autre galaxie, et bénéficia d’une stabilité psychologique remarquable. Et la venue au monde de Jésus d’annoncer ce que Serigne Moustapha Sy désigna par le concept d’Ere Numérique. L’un des éléments en mesure de justifier ces dits est la valeur numérique en arabe du nom Mariam, égale à 290, soit l’équivalent du nombre de jours pour une grossesse normale (290).
C’est enfin l’aventure de Noé, ce Prophète dont les historiens évoquent encore la durée de vie et le temps passé à prôner un retour à Dieu de son peuple (plus de 9 siècles). Et le Responsable Moral du Dahiratoul Moustarchidina Wal Moustarchidaty d’évoquer un aspect assez remarquable de la manière providentielle de communiquer dudit missionnaire. Une communication touchant aussi bien la nature profonde (« baatine ») que le côté exotérique (« Zahir) de chacun d’eux. Et l’équivoque soulevé relève du fait que Dieu n’eut adhéré au principe à l’élan « prometteur » du Prophète. En effet, Noé promit pluies abondantes, prospérité et autres bienfaits de Dieu à son peuple s’il adhère à la cause du ciel. Ce qui justifie ce que le pensionnaire de la Cité Alia Diène désigne par le concept arabe de « Dàwatou Fourqàne », comme pour relater un appel peint d’une philosophie propre aux marchands de foi. L’Homme à la djellaba interprète le Verset 4 de la Sourate Ikhlàs en ces termes : « Dieu nous fit venir sur terre et nous recommanda de l’adorer, pour la bonne et simple raison qu’il n’a point d’égal dans l’univers insondable. » Et c’est là l’erreur d’interprétation des marchands de foi, propagateurs d’un islam dont tout acte n’est commis que pour l’obtention d’une récompense au jour dernier. Et Mahomet de prêcher en se basant sur ce qu’on appelle le « Dàwatou Qouràne ». La logique est simple : adorer le créateur au risque de nager dans la mer de l’ignorance, et de faire partie intégrante de ceux qui ne bénéficieront guère de sa grâce au jour dernier.
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