22 novembre 2024
Ouest Foire Cite Alia Diene Lot 30
La-Priere

Actes blamables au cours d’une prière

A Actes blamables
Les actes ou pratiques ci-dessous n’annulent pas la prière, mais constituent néanmoins des pratiques blâmables, non recommandés donc à éviter.

1 – Dire a- ouzou bil – laahi minach – chaytaanir – radjiime après le Kabarou armal dans une prière obligatoire (wakh ko ci dioulik farata).

2 – Se prosterner sur un pan d’habits ; par exemple prier sur le pan de l’habit de quelqu’un qui prie devant vous (soudjoot ci kow yéré).

3 – Se prosterner sur une matière luxueuse (soudjoot ci kow matériel bou « luxe », bou « kowé »).

4 – Se prosterner sur son turban (soudjoot sa kow kaala).

5 – Se prosterner sur les manches de son boubou (soudjoot ci lokho mbobou).

6 – Avoir dans ses manches une chose qui occupe votre pensée (def sa lokho mboubou, loo khamné sa khel def si nek).

7 – Réciter des versets du Coran dans les Roukos (djangue alkhourane ci wakhtou roukoo).

8 – Prier en ayant un objet ou quelque chose dans la bouche (diouli, fek yaa ngui lock dara).

9 – Réciter des versets dans les prosternations (djangue alkhourane ci wakhtou soudjoot).

10 – Trop penser aux problèmes terrestres (di khalaate ci mbirou aadina).

11 – S’amuser avec sa barbe (di diouli, di fo ci sa sikkim).

12 – Jouer avec sa bague (di fo ci sa diaaro).

13 – Jouer avec ses doigts (di fo ci sa baarame).

14 – Lorgner au cours de la prière (di khinetu, guestou bou ndaw)

15 – Interrompre ses récitations par des invocations (niaane ci diggou saar).

16 – Idem lors des Roukos (di niaane ci wakhtou rouko).

17 – Entrecroiser ses doigts (di rabasqué, roufelé saye baaraam).

18 – Les faire craquer (di leen fotte).

19 – Station debout, les mains aux reins (di diouli di diattou ni chaytaané).

20 – Prier les yeux fermés (gueumeul sèye beut).

21 – Faire des invocations à haute voix après le salut final (di niaane ci kow, guinaw seulmeul).

22 – Interrompre sa Faatiha par des invocations (di niaane ci digui Faatiha).

23 – Faire des invocations après « Abdouhou wa Rassoulouhou » dans le premier Taaya ( di niaane guinaw taaya bou dieuk).

24 – Idem alors que l’Imam a dit le salut final (di niaane, feekke Imam seulmeul).

25 – Lever un pied au cours de la prière (yeukeuti sa benne tank).

26 – Poser son pied sur l’autre (tek sa tank ci bénène, diko leunkeulé).

27 – Se gratter (wokkeutou).

28 – « Laisser tomber » des sounnas dites « légères » (bayi sounnas you « woyof ».

29 – Réciter des versets ou sourates dans les 3ème et 4ème raakas (djangue saar ci 3è ak 4è raakas).

30 – Répéter la même sourate (ou le même verset) dans la 1ère et la 2ème raaka alors qu’on connaît d’autres sourates (ou d’autres versets). (Bametou saar ci beene diouli).

[ Par exemple : réciter Qhoul Houwa Allaahou dans la 1ère raaka et Qhoul Houwa Allaahou dans la 2ème raaka ]

31 – La sourate de la 2ème raaka plus longue que celle de la 1ère raaka. (saarou raaka niaarel gueneu gouddeu saarou raaka bou dieuk).

32 – Taper des mains pour un homme (lorsqu’on veut faire passer un message par ex.) (di diouli di tathiou).

33 – Faire des invocations juste après le kabarou armal (di niaane guinaw kabarou armal).

34 – Faire toujours la même invocation (di niaane toujours ak même niaane bi)

35 – Faire des invocations au cours du premier taaya

36 – S’asseoir sur ses talons (took sa teusteune).

37 – Prier le regard fixé au ciel (né diak assamaane).

38 – Dire des invocations dans une langue autre que l’arabe (di niaane ci bénène lak boudoul arabe (si tu comprends l’arabe) ).

39 – Avoir dans ses poches une chose qui « occupe » vos pensées (dara sa poche boulèye sokhlaal).

40 – Poser derrière soi, des choses de valeur, ou quelque chose d’important (def sa guinaw saye marchandises, dalleu, sac…).

41 – S’asseoir sur ses pieds lors des positions assises (khéperlou, took sa guinaw tank). Normalement, on s’assoit sur sa fesse gauche.

42 – Prier alors qu’on a une forte envie de se « soulager ». (diouli fekk ya ngui saff cabinet, walla saff sawe).

43 – Prier en état de grande colère (Merr bou diégui dayo). Il faut laisser passer sa colère et prier ensuite.

44 – De même, prier alors qu’on éprouve une faim à la limite du supportable (di diouli fekk ya ngui khiif lool).

45 – De même prier en ayant le ventre trop plein (boo réggué lool).

46 – Se mettre à prier dans un endroit où il y a des statuettes.

47 – Se mettre à prier alors que le repas est servi (niou taathe niame).

48 – Prier dans une mosquée à l’endroit où on a l’habitude de poser ou garder les chaussures.

49 – Prier en récitant d’abord les versets « du bas » du Coran et réciter ensuite ceux « d’en haut » (di diouli safaane saar yi).

Exemple :

– dire dans la 1ère raaka la sourate « Falaqhi »

– et dans la 2ème raaka la sourate « Qhoul Houwa Allaahou »

C’est l’inverse qui est préférable.

50 – De même prendre une sourate, réciter d’abord la fin de la sourate dans le 1ère raaka puis réciter le début de la sourate dans la 2ème raaka (Dieul saar, dieukeu djangue diexlou bi, après nga djangue bopp ba).

51 – Prier en étant devant l’Imam ou au même rang que lui, sauf s’il ya des problèmes d’espace ou de place (di diouli ci kanamou ilimane, wala ngua languak moome).

52 – Prier dans les endroits où les chameaux viennent s’abreuver car leur sperme sort quand ils boivent de l’eau (di diouli fou guelème yi, di naane si; ndax dé niouye « yess » = sééne maniyou dèye tourou sou niou naané).

53 – Prier dans les marchés, sauf pour ceux qui y exercent.

54 – Prier dans les toilettes.

55 – Prier sur le toit de la Kaaba (ci kow kaaba gua).

56 – Prier en plein milieu d’un chemin (ci diggui yoone).

57 – Prier aux endroits où on dépose les ordures.

58 – Prier dans les boucheries aux endroits où la viande est accrochée et où le sang suinte.

59 – Prier dans les lieux ou maisons occupés par des mécréants (ci palaçou yééfër), car la « pureté » de ces endroits au sens islamique du terme, c’est à dire exempte de souillure (sobbé), n’est pas garantie.

60 – Prier dans les mausolées de mécréants (bamelou yeefer).

61 – Prier dans la chambre d’un buveur d’alcool (ci neegou naanekatou sangara) et d’un fumeur (problème de mauvaise odeur).

62 – De même prier chez quelqu’un qui prie quand il en a envie (bayikatou diouli) ou de quelqu’un qui ne fait jamais ses prières.

63 – Prier en se prosternant sur un endroit non nivelé (gueulegaussé). Il est préférable de niveler l’endroit avant de commencer la prière et non au cours de la prière (di maasalé fekk yaa ngui soudjoot).

64 – Prier dans une maison ou un champ qui a fait l’objet d’une appropriation abusive ou injuste (keurr bou niou feukk walla tool bou niou labathie).

65 – Dire le taaya à haute voix (di bireul taaya).

66 – En effectuant la 2ème prosternation, « s’aider » en appuyant les coudes sur les cuisses ou les hanches (di soukeundikou sa bopp, wala sa poothe).

67 – Prier en caressant sa tête ou ses cheveux.

68 – Prier en ajustant ses habits (di diékeul saye yeuré).

69 – Prier en « pliant » ou en nouant ses habits, surtout les grands boubous bien « gommés » ou amidonnés lorsqu’on effectue les Roukos (di takk sa yeuré).

70 – Prier en allongeant ses avant-bras dans les soudjoots comme un chien étend ses pattes.

71 – Prier en ajustant ses habits (woguenti sa lokhoye mboubou).

72 – Prier entièrement enveloppé dans un drap sans que les bras soient libres (laambo mbalaane boo xamné guénéwo sa loxo).

73 – Prier en ayant la bouche enturbannée (mour sa guémègne).

74 – Faire chevaucher les « Ponk » ou faratas (moteli ponk ci biir ponk).

Ex. : réciter la Faatiha, alors qu’on est entrain de se relever du soudjoot (di siggui ci niarélou soudjoot). Il faut attendre d’être complètement debout avant d’entamer la récitation de la b et ce qui suit.

75 – Prier alors qu’on a devant soi un fourneau, … ou quelque chose qui contient du feu (encensoir et autres) ; car cela évoque l’image des adorateurs du feu.

76 – Lorsqu’on prie en assemblée, prier en dehors des rangs, isolé quelque part (yow kenne ak sa sappé).

77 – Prier dans un endroit où il y a des personnes qui dorment ; car elles pourraient sortir du vent inconsciemment (nguélawal).

78 – Sourire au cours de la prière (di moûgne).

79 – Prier en ayant une partie de son corps à découvert (di diouli, di leukkaayou).

Ex. : l’épaule, comme font certains pèlerins en tenue de sacralisation ; les 2 épaules doivent être couvertes.

80 – Faire des gestes indicatifs en cours de la prière (di dioundje).

81 – Lorsqu’on est handicapé, faire ses prosternations (ou soudjoots) sur du sable ou une pierre qu’on tient dans sa main (di tibb souf di si soudjoot).

B Naafilas interdits

Il est interdit (dans le rite Malikite) de faire des prières surérogatoires (naafilas) durant les 2 tranches horaires ci-après :

1) Au moment où le soleil se lève jusqu’à ce qu’il soit bien haut dans le ciel (environ trois quart d’heure après le lever du soleil).

Cela veut dire que si par exemple le soleil se lève à 7h et que c’est à cette heure que vous vous êtes réveillé, vous n’avez le droit d’effectuer que la prière de SOUBH, qui elle est obligatoire. Pour la prière de Fajr, qui est un naafila, vous ne pourrez la payer qu’à partir de 7h 45 / 8h, ce jusqu’à midi.

2) Entre Takusaan et Timis, il est interdit après avoir fait sa prière de Takusaan de rajouter 2 raakas comme on fait traditionnellement pour Tisbar, Timis et Gué.

Cela veut dire que même lorsqu’on entre dans une mosquée après avoir effectué sa prière de Takusaan (pour un mariage ou une prière mortuaire par exemple) on n’effectue pas les 2 raakas en guise de salutation à la mosquée, appelées Tahiyatoul masdjid.

En lieu et place de ces 2 raakas on dit 4 fois la formule suivante :

SOUBEHAANAL – LAAHI, WAL HAMDOULIL-LAAHI

WA LAA ILAAHA ILLAL LAAHOU WAL – LAAHOU AKBAR

pour saluer la mosquée.

Mais attention si vous n’avez pas effectué la prière de Takusaan et si vous entrez dans une mosquée pour la faire vous devez saluer la mosquée par 2 raakas avant de procéder à la prière de Takusaan.

Généralement on récite au cours de ces 2 raakas :

– Faatiha + Qhoul yaa ayyoukhal Kaafiroûne (1ère raaka),

– Faatiha + Qhoul Houwa Allaahou Ahadoune (2ème raaka).

Mais vous pouvez tout aussi bien utiliser d’autres versets ou sourates, par exemple Qhoul Houwa Allaahou uniquement dans chaque raaka.

Attention :

Le critère d’interdiction c’est donc la prière de Takusaan elle-même et non pas l’heure de Takusaan (17 heures…). Il y a une nuance entre les 2 qu’il convient de bien comprendre.

C Sur les attitudes au cours de la prière

Attitudes à éviter

* se « balancer » d’une manière générale et plus particulièrement lorsqu’on dit « aamine » à la fin de la récitation de la Faatiha. Cela est particulièrement visible dans les mosquées. Lorsque l’Imam arrive à la fin de la Faatiha et dit « Aamine », on voit beaucoup de fidèles accompagner cet « aamine » par un mouvement de « balancement » des épaules (et même souvent de tout le corps) vers la droite puis vers la gauche ;

* s’incliner de manière excessive lors des Roukos. L’inclinaison doit être telle que si on posait un oeuf sur votre dos, il ne tomberait pas. Le corps (le tronc) doit être parallèle au sol ;

* allonger également de manière excessive ses avants bras dans les prosternations («comme le fait le chien avec ses pattes») ;

* faire bouger toute la main lorsqu’on fait le taaya (position assise après la 2ème raaka ou après la dernière raaka). Seul un doigt (l’index) doit bouger, mais pas dans tous les sens :

– soit on maintient l’index immobile et droit (à ce moment, cela correspond à l’idée de Dieu, Unique sans associé), le pouce pointé vers le haut les 3 autres doigts repliés vers l’arrière (on a en fait l’image d’un « pistolet ») ;

– soit on fait bouger cet index de droite à gauche ; à ce moment cela représente l’idée de « bastonnade » de Satan et le désir de l’éloigner de nous (le pouce toujours pointé vers le haut, les 3 autres doigts repliés vers l’arrière) ;

* faire bouger l’index entre 2 soudjoots ou prosternations. Lorsqu’on se relève d’une prosternation, on reste assis un minimum de temps (voir plus haut) puis on effectue la 2ème prosternation. Les mains doivent tout simplement reposer sur les genoux, sans lever l’index, ni le faire bouger ;

* « retourner » les mains (en découvrant les paumes par conséquent) lorsqu’on dit le salut final (« Ass-ssalaamou Aleykoum »). Le Prophète (Paix sur lui) a dit : « Quels sont ceux qui « retournent » (« eulbeuti ») leurs mains comme le cheval fait avec sa queue ? » La main droite doit être posée simplement en mettant la paume sur le genou. La main gauche, elle ne bouge pas du genou gauche ;

* tourner complètement la visage (vers la droite ou gauche) lorsqu’on dit le salut final. Le visage doit être incliné à peine légèrement vers la droite et ce, lorsqu’on arrive au K (Koum) de Ass-ssalaamou Aleykoum ; le tronc lui ne change pas d’orientation ; il reste face à la Kaaba (moyetou deddou pinkou).

* se balancer dans les positions roukos ;

* porter des choses interdites (exemple pour l’homme : des bracelets, colliers, chaînes, bague en or …) ;

* prier avec des vêtements serrés, qui vous « moulent ».

* « souffler » sur une mouche ou un moustique, etc… (woll , euf weigne…), car cela gâte carrément la prière.

Il faut veiller à :

a) Deux règles obligatoires dans toute prière (AT – TOUMAANIINATOU et AL I(H)TIDAALOU). En Ouoloff -> DALL et TEMMOU.

DALL (AT – TOUMAANIINATOU)

Le musulman, lorsqu’il prie, doit observer un temps de pause minimum à chaque position

– dans les Roukos,

– lorsqu’on se relève des Roukos (sigui ci rouko),

– avant d’aller se prosterner,

– lorsqu’on se relève de la 1ère prosternation (sigui ci soudjoot).

– etc…

Il y a des gens qui prient extrêmement rapidement, en enchaînant tous les mouvements, les uns à la suite des autres. On se demande s’ils ont le temps de dire les récitations qui correspondent à chaque étape (ou position) et qui doivent être dites au moins 3 fois et cela en s’appliquant, c’est à dire sans précipitation. Si on veut dire ces paroles de façon rapide, alors il est nécessaire de les dire 7 ou 9 ou 10 fois au lieu de 3 fois seulement.

Il y a même des gens qui sont tellement pressés qu’ils ne prennent pas la peine de se relever des roukos. Ils vont se prosterner directement à partir du rouko.

D’autres font les 2 soudjoots (prosternations) coup sur coup (sans s’asseoir entre les 2), etc…

Le Prophète (Paix sur lui) a dit : « pas de prière pour les gens qui la font de cette façon. »

Ces gens sont comparés à un coq ou une poule qui picore. A peine ont-ils picoré un endroit qu’ils picorent à un autre (diouli tiofoum guinaar).

TEMMOU (AL I(H)TIDAALOU)

C’est l’attitude d’équilibre et de stabilité à observer dans la prière et consistant à ne pas se « balancer » comme dit plus haut. On doit se tenir en parfait équilibre (yémélé sa tieur yeup).

b) Les « Allaahou Akbar » (appelés kabbar) qu’on dit en cours de la prière doivent accompagner le mouvement qu’on effectue. Lorsqu’on est debout par exemple et qu’on va se prosterner, il ne faut :

* ni dire le kabbar d’abord puis aller se prosterner,

* ni être à 2 secondes de la prosternation avant de le dire.

Le kabbar doit accompagner le mouvement de sorte qu’il n’y ait pratiquement pas de « vide » (c’est à dire des moments où en fait on ne dit rien) dans la prière.

Une exception cependant : après le 1er taaya, on se relève complètement avant de dire le kabbar (comme si on renouvelait la prière, car à l’origine la prière ne comprenait que 2 raakas).

c) Lorsqu’on est à la station debout il convient de diriger le regard à l’endroit où on se prosterne.

d) lorsqu’on est au rouko, le regard doit être dirigé vers les pieds (on doit regarder entre les 2 pieds).

e) Lorsqu’on est assis en position taaya le regard est porté sur l’index de sa main droite

D Les paroles au cours de la prière

Il faut veiller :

– à bien prononcer les mots, les lettres… Une erreur de prononciation peut vous faire dire le contraire de ce que vous voulez dire ; on a vu plus haut le cas de la Faatiha. Dans les roukos et les soudjoots, l’erreur qui est fréquemment commise, c’est de dire Soubaana… au lieu de Soubehaana.

– A la 7ème condition de validité de la récitation de la Faatiha à savoir entendre soi-même les paroles prononcées (dégueulko sa bopp).

– Le kabarou armal doit être également dit en respectant certaines conditions (voir paragraphe 3.4)

– Le salut final également

– Lorsqu’on dit qu’il faut dire au moins 3 fois, les récitations du rouko et de la prosternation cela suppose que la récitation soit faite de manière appliquée et non précipitée. Si on est quelqu’un de très rapide, alors le minimum n’est plus 3 fois ; mais plutôt 7 ou 9 , voire 10 fois. D’ailleurs comment respecter la règle obligatoire (farata) décrite plus haut à savoir « AT-TOUMAANINATOU » (DALL) si les récitations ne sont pas faites de manière appliquée.

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