Et pour en arriver là, le porte-parole a insisté sur la nécessité de rajeunir l’équipe dirigeante. C’est dans ce cadre que des changements ont été opérés avec l’arrivée de Mame Ousmane Samb de Yoff, qui est désormais le président national en remplacement de El Hadji Ousmane Fall, devenu le président du Comité des sages. Pour le porte-parole du khalife, il faut désormais appeler à une plus grande adhésion au Mouvement à la base et pour ce faire, il faut une bonne politique de communication pour apporter les correctifs nécessaires par rapport au manque de visibilité constaté dans les actions réalisées. Il rassure, d’ailleurs, que les consultations vont se poursuivre, car la réforme du Mouvement ne fait que commencer. Mais, au bout d’un an, une évaluation sera faite par rapport à la mise en œuvre de la nouvelle orientation.
Et, si l’on se rend compte que le travail n’a pas été correctement fait, les dirigeants seront automatiquement remplacés. Pour rappel, le Coskas a été créé en 1968. Cette année-là, à la suite de la fameuse grève des étudiants de l’Université de Dakar, les gendarmes, qui assuraient la sécurité du Gamou, n’ont pu faire le déplacement en nombre suffisant. C’est ainsi que Cheikh Ahmed Tidjane Sy a demandé la mise en place d’un Comité d’organisation pour pallier la nouvelle donne. 70 personnes ont été choisies et, après le gamou, le travail accompli a été tellement apprécié que, finalement, la nécessité de pérenniser l’initiative a été retenue. C’est alors que le Mouvement a été structuré et aujourd’hui, il compte 2500 membres répartis en 24 sous-Commissions.
Le Coskas est réparti en 74 Sections à travers le pays, à Banjul, à New-York et en Mauritanie.
Source : lasquotidien.com
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