Ndiarndé II ou le Séminaire annuel de la Tidianiya à Gorée , ce Dimanche 4 Décembre 2011

Depuis 2003, les jeunes tidianes de Dakar- Plateau, nous convient chaque année à la Journée El Hadji Malick SY de Gorée. Comme à chaque fois, le programme reflète dessein élevé et engagement résolu au service de la tariqa de Seydina Cheikh Ahmed Tidiane Cherif .

Pourquoi Ndiarnde ?

L’édition de cette année ne dérogera certainement pas à la règle car, comme les précédentes, elle présente l’intérêt de vouloir jeter un pont sur le passé, mieux un faisceau de lumière pour éclairer une institution qui joua un rôle incommensurable dans la formation de l’élite de la Religion et de la Tariqa. Nous faisons allusion naturellement au Séminaire de NDIARNDE. Là-bas aux confins du Ndiambour et du Cayor, où entre 1895 et 1902, le grand savant et muqaddam béni, l’homme de raffinement et de vertus, EL Hadji Malick SY s’attela à la formation des formateurs aux sciences de la charia et aux secrets de la haqiqa, à la persévérance dans la pratique d’œuvres pies et à la vie communautaire.

Plus d’un siècle plus tard, les jeunes ti dianes de Dakar- Plateau –Gorée et environs, animés par la même soif que leurs illustres ancêtres qui rallièrent NDIARNDE, cherchent à s’abreuver à la même source : La vie et l’œuvre de El Hadji Malick SY, conscients que c’est un viatique pour tout jeune qui souhaiterait marquer significativement son passage sur terre et ancrer celui-ci dans les solides valeurs qui furent les siennes. Autrement dit, les valeurs de la tariqatul ibrahimiyya hanifiyya ahmadiyya muhammadiyya.

Le Theme Central

C’est dans le sillage et dans l’optique de cette Ecole Normale de NDIARNDE , que le thème de la communication centrale de la Session 2011 du Séminaire baptisé NDIARNDE II, portera sur LES VINGT-TROIS CHARTES DE LA VOIE TIJANIYYA. L’intention est, nous le voyons bien, belle et pleine d’à propos car relevant d’une démarche pédagogique très cohérente, d’une finalité pertinente et généreuse : se connaître soi-même et prendre pleine conscience de son identité tijane, de ses faveurs, privilèges et particularités mais surtout de ses obligations. Au demeurant, les maîtres sufis nous ont appris que pour connaitre Dieu, il faut se connaître soi-même, d’abord. « Man ‘arafa nafsahû fa qad ‘arafa rabbahû ». Vivement donc le séminaire NDIARNDE II,
Qu’ Allah nous y mène, sains et saufs !