Le meilleur d’entre vous avait répondu le Prophète est le meilleur envers les femmes, meilleur dans la capacité de les écouter, de les soutenir, de leur apporter le confort et la sérénité qu’elles méritent, mais surtout d’anticiper leur élan humaniste. N’est-ce pas même ce que Allah recommande (V6, S65) lorsque les épouses prennent soin des bébés attendus, vulnérablement couchés dans leur ventre, alors qu’elles seraient prêtes à sacrifier leur âme pour ne rien ménager en faveur de la naissance et la vie du bébé. Ne dégradez pas leur statut Alerte Allah et ne leur faîtes pas supporter un stress qui leur complique la vie…et lorsqu’elles sont en état de grossesse (de par vos désirs), soyez attentifs à leur endroit jusqu’au terme de la charge et si elles assurent l’allaitement par-dessus l’enfantement, il faut leur verser une indemnité d’allaitement. Et ne le faîtes pas au détriment d’une attitude convenable, soyez en plus positifs et élégants envers elles. Voilà une partie du contenu du verset précité que le Prophète a appliqué et a invité à respecter, et qui passe inaperçu dans le procès que les mâles font injustement à la femme !
Imam Abou Assia en abondant dans ce sens n’a pas manqué aussi de rappeler les ténèbres abyssales desquelles la condition de la femme était dans la période obscurantiste, lorsque la femme était un bien marchand, objet de vente et d’achat sur les marchés, objet d’esclave même sans aucun droit reconnu, objet d’héritage sans avis de sa part…que n’a-t-on pas dit d’elle, qu’elle ne valait même pas de naître (V58, S16), elle qui fait naître, qu’elle ne pouvait pas prétendre au droit de vie ou de citoyenneté, elle qui donne droit à chacun de jouir de vie et de citoyenneté. Voilà dit l’Imam comment l’Islam est venu briser les tabous, en distinguant droits et devoirs et en instaurant équité et justice pour homme et femme. Dans le Verset 35, de la S33-Ahzàb, Allah distingue explicitement les hommes et les femmes dans 11 vertus parmi lesquelles la Foi, le jeûne, la chasteté, la générosité, l’attachement à la vérité, la piété, la vertu, la conscience de Dieu et Confond tout auteur de pareille vertu – homme ou femme – dans le même traitement – le Pardon d’Allah primé par une énorme récompense (paradis). Voilà qui rétablit la justice.
Allons-nous apprendre du Qur’ân, qui établit l’égalité dans le traitement et l’équité dans les droits et devoirs pour rectifier la perception injuste et souvent dégradante des mâles à l’endroit de la femme ? La vision des mâles aurait certainement fini de convaincre ne garantir un monde de paix, ni d’équilibre, ni de sérénité. Où en sommes-nous avec ce monde de chaos confié aux mâles ! L’éducation par la femme vertueuse est quant à elle porteuse de révolutions. Deux exemples cités par l’Imam relatés dans le Qur’ân – (i) la Vierge Maryam, petite fille de ‘Imràn, fruit du pacte secret de vertu de sa maman (Hanna) et de dévotion à l’endroit du Créateur (V35, S3 du nom de sa famille ‘Imràn), le prophète Mûsa, éduqué par Assia, épouse de Pharaon, mais dévouée à Dieu au point de L’invoquer chaque soir (V11, S66-Tahrîm) pour échapper aux manigances et de Pharaon et de ses hommes, exécuteurs de plans machiavéliques.
Le faux procès d’une condition inférieure de la femme dans l’Islam relève donc d’une énorme ignorance, mais surtout d’une confusion, car poursuit l’Imam, l’équité dans les droits et devoirs, établie par l’Islam, n’est pas une négation de la différence de nature entre homme et femme. Allah, Précise-t-il Explicite cette différence d’abord à la naissance de Maryam, lorsque sa maman rappelle Allah le pacte secret, et qui était de donner naissance à un garçon, dévoué à Baytul Maqdis. Allah lui Dit que le garçon qu’elle espérait est différent de la fille que Lui A Donnée (V36, S3-Imràn). Mais en plus, dans le début de la S92-Laïl, Allah Utilise la métaphore de la complémentarité de la nuit et du jour pour davantage expliquer celle entre l’homme et la femme (V3). Il n y a donc pas de confusion possible sur la nature (homme ou femme) et le statut (droits et devoirs). Si Allah avait uniquement laissé la monde fonctionner en permanence sur le jour sans la nuit, il n’y aurait point de répit, point de repos, et ce serait donc intenable (V72, S28). De même si Allah avait Laissé le monde fonctionner en permanence la nuit sans intercaler le jour (V71, S28), il n’y aurait point d’activités, ni de moyens de gagner sa vie, encore moins de produire les biens et services. Il y a donc alternance des deux dans une complémentarité mutuelle.
Telle est la relation entre l’homme et la femme rappelle l’Imam, tant qu’elle doit obéir à une complémentarité des rôles et à une conjugaison des efforts et des investissements, car Allah a aussi Explicitement Décrit les émotions que les deux doivent partager ensemble et en permanence comme émetteur et récepteur (V21, S30), il s’agit de l’affection et de la tendresse.
Tant que ces deux constituent le ciment mutuel entre les deux dans le ménage, dans la famille et donc par ricochet dans la société, tout baignera dans la sérénité, dans la paix, dans l’équilibre, et toute entreprise serait fructueuse, car reconnaissant les nombreux rôles assignés à la femme dans la société – femme, plus que la moitié de l’humanité, femme épouse, donc maman, sœur, collègue, confidente, fille, cousine, nièce…consœur. Comment ignorer tous ces rôles, statistiquement représentant plus de la moitié de l’humanité, et espérer une société équilibrée, sereine et apaisée. Si seulement nous respections les recommandations de Dieu en la matière !
Suivons les conseils du Prophète qui réservait un traitement de première classe à la femme, en toute circonstance, en plus d’avoir octroyé aux femmes à Makkah et à Madinah tous les droits d’épanouissement, jusqu’à promouvoir dans sa propre famille les modèles de toute aspiration sociale, citoyenne, intellectuelle, spirituelle et même entrepreneuriale. Khadija était la meilleure entrepreneuse de Makkah, patronne de Muhammad avant la Révélation, mais jamais le prophète ne lui a retiré son statut suite à sa nouvelle condition d’Envoyé de Dieu. Aisha a tout appris du Prophète avant de devenir Recteur de l’Université de Madinah, intronisée par le Prophète (Hadith), qui encourageait les cadres parmi ses compagnons à prendre des cours d’elle. Elle a continué à légiférer sur des questions de Fiqh même après la mort du Prophète et a conseillé son père, Khalife du Prophète et Seydinà ‘Umar, Amîrul Mu’minîn. Fatima était le modèle le plus accomplie de spiritualité à Madinah, et le Prophète l’encourageait à davantage de Zikr et de surérogation pour mieux inspirer les autres femmes à la dévotion et à l’intensité de l’adoration. Quant à Hafsatu (Hapsatu ou Habsatu), son épouse, elle a mémorisé le Qur’ân bien avant plusieurs compagnons hommes et a été parmi les premières à extirper les textes d’archives du Qur’ân lors de la collecte par Seyyidunà ‘Umar d’bord, son père d’abord, ensuite finalisé par Seyyidunà Uthmàn. Ummu Salamata, elle, a très tôt organisé dans la Mosquée du Prophète les secours humanitaires et la collecte de dons pour redistribuer en faveur des plus pauvres.
Voilà l’étoile à 5 branches du Prophète qui continue de scintiller au firmament de la condition féminine dans les domaines les plus convoités de l’organisation sociale – entrepreneuriat, science et académie, spiritualité, Savoir divin et Sauvegarde de trésor public, œuvre sociale et secours humanitaire – et que nul autre modèle ne pourrait égaler (Imam Bûsary dans Burd). Et chacune de ces étoiles était aussi brillante dans son domaine qu’elle continue à ce jour d’éclairer le monde. Ensemble, elles démontrent à la face du monde les meilleurs trésors de l’Islam et qui comme a rappelé le Prophète vont ouvrir les portes du Paradis à la communauté. Car en fait, les portes du Paradis sont sous le pied des mamans (Hadith), or les épouses du Prophète sont les mamans des croyants (V6, S33), CQFD.
Best Zyars, en particulier à toutes les femmes de la communauté, encouragées plus que jamais à prendre les devants.
Al Amin
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