Les “dahiras”, ces associations religieuses affiliées aux confréries musulmanes du Sénégal, peuvent être des leviers d’insertion professionnelle pour les jeunes, a estimé le sociologue Abdou Salam Fall.
Pour l’universitaire et spécialiste de l’économie solidaire, les institutions publiques doivent comprendre que financer les “dahiras” ne se résume pas à construire des mosquées.
“C’est plus leur insertion professionnelle qu’il convient de rappeler, avec la force que ces +dahiras+ représentent”, aux plans humain et intellectuel”, a-t-il dit.
M. Fall intervenait lors d’un panel organisé par Sokhna Astou Sy Al Amine, sous le thème “Quel mécanisme de financement rapide et adapté pour les “dahiras?”.
”C’est pour concrétiser une idée géniale de Sokhna Astou Sy développée depuis quelques années : un dahira, une activité économique”, a-t-il expliqué.
“L’objectif est de faire de sorte que l’insertion socioprofessionnelle soit réalisée via la mutualité que constitue le dahira, et d’autre part les ressources issues de ces activités facilitent l’insertion socioprofessionnelle de ses membres”, explique Abdou Salam Fall.
L’idée est donc de faire en sorte que les membres des “dahiras” s’organisent pour assurer leur insertion socioprofessionnelle.
A la base de ce raisonnement, on considère que “quand le disciple a une stabilité économique, cela favorise davantage sa pratique religieuse”, explique Fall.
Abdou Salam Fall a soutenu la mise en place d’une plateforme des innovations économiques, de manière à créer “l’auto simulation” des dahiras au Sénégal
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