3 décembre 2024
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Islam

L’histoire du puit de Zam zam

Selon les sources musulmanes, la source de Zamzam, à l’origine, jaillie de terre sur ordre d’Allah par l’intermédiaire de l’ange Djibril pour Agar et Ismaïl, épouse et fils d’Ibrahim, alors qu’ils se trouvaient seuls dans cette vallée désertique. D’après la croyance islamique, l’ange Djibril (Gabriel) a lavé le cœur de Mahomet avec l’eau de Zamzam la nuit où eut lieu l’ascension – Mi’râdj.

Selon la croyance islamique, cette eau présente plusieurs avantages :

Le Prophète Mougamed (psl) a dit : « La meilleure eau sur terre est celle du zamzam ; elle est nutritive et curative ». (Sahih al-Djami, 3302) ;

Il a été rapporté de façon sûre que le Prophète Mougamed (psl) en but, fit ses ablutions et en déversa sur sa tête. Il avait l’habitude d’en emporter dans des outres et bacs, il en abreuvait les malades et les en aspergeait (As-Silsila as-sahiha, 883) ;

Les compagnons dirent : « nous l’appelions « la nourricière » et y trouvions un excellent soutien pour la famille (cela veut dire qu’elle remplaçait la nourriture et en tenait lieu pour les enfants.» (as-silsila as-sahiha par al-Albani, 2685) ;

Le Prophète Mougamed (psl) disait : « l’eau de zamzam est utile à tout ce pourquoi elle est bue .» (Rapporté par Ibn Madja, 3062)

Il y a des siècles de cela, Hajra (femme d’Abraham, que Dieu soit satisfait d’eux) cherchait désespérément de l’eau dans les collines de Swafa et Marwa pour nourrir son nouveau-né le respecté Ismail (Que la Paix de Dieu soit sur lui). Elle courut d’un endroit à un autre (Elle courut à 7 reprises entre les monts ; ce que les pèlerins répètent au cours de leur Hajj annuel et connu sous le nom de Sa’i) à la recherche de l’eau jusqu’à ce que son enfant frotta ses pieds contre le sable et qu’une flaque d’eau fit surface. Par la Grâce de Dieu (l’Exalté et le Magnifié), cette source d’eau fut appelée Zam-Zam.

L’Eau de Zam–Zam, un miracle permanent

Nous allons remonter un peu dans le temps afin de comprendre comment tout a commencé…
En 1971, un médecin Égyptien écrivit, dans la presse Européenne, une lettre montrant que l’eau de Zam-Zam n’est pas buvable.

J’aipensé immédiatement que c’était juste une forme de préjudice contre lesMusulmans et que son argument était basé sur une hypothèse : depuis queles fondations de la Ka’aba ont été établies (à un niveau inférieur auniveau de la mer ) et qu’elleest située au centre de la cité de Makkah, le réseau des eaux usées dela cité collectait, au travers des canalisations, les eaux et les déversait dans le puits [sacré].

Par la suite, l’information parvint aux oreilles du roi Fayçal et le mit en colère. Il ordonna une étude afin de réfuter l’affirmation provocatrice du Docteur Égyptien. Il ordonna immédiatement au Ministère de L’Agriculture et des Ressources Fluviales de prélever et d’envoyer les échantillons de Zam-Zam aux laboratoires Européens pour analyser le caractère potable ou non de l’eau.

Le Ministère instruit alors le dossier et confia cette tâche au bureau de l’usine de désalinisation de Jeddah. C’est dans ce bureau que j’étaisemployé comme ingénieur en désalinisation (spécialité chimie) dans laproduction d’eau potable à partir de l’eau de mer. Je fus choisi pourcette assignation. A ce stade de l’étude, je n’avais encore aucune idée du puits qui contenait la source d’eau.
Je partis à Makkah et fis part aux autorités de la Ka’aba du but de mavisite. Ils déléguèrent une personne pour me donner toute l’aiderequise.

Quand nous atteignîmes la source de Zam-Zam, il était difficile pour moi de croire qu’un réservoir d’eau, pas plus grand qu’unbassin de 18 pieds (5,48m)sur 14 pieds (4,26m), constituait la sourcequi fournit un million de gallon (4,546 millions de litres) d’eau tousles ans aux pèlerins du Hadj et ce, depuis qu’est venu le respecté Prophète Abraham (Que la Paix soit sur lui) il ya des siècles de cela.

J’aidémarré mes recherches et mesuré les dimensions du puits. J’ai demandéà mon collaborateur de me montrer la profondeur de la source.Premièrement il a pris une douche et il est rentré dans le bassind’eau. Ensuite, il a redressé son corps et j’ai consulté que le niveaude l’eau arrivait juste au-dessus de ses épaules. Sa hauteur est d’environ cinq pieds et huit pouces (1,724m).

Il commença à se mouvoir d’un coté à l’autre du bassin (tout enrestant debout tout le temps car il ne lui fut pas autorisé de plongersa tête dans l’eau) à la recherche de quelque fissure ou d’un canal à l’intérieur du puits qui acheminerait de l’eau dans le bassin. L’homme me dit qu’il ne trouva aucune fente ni de pipe-line à l’intérieur du puits.

J’eus une autre idée : retirer l’eau rapidement par une grosse pompeinstallée à la source même de Zam-Zam et l’accumuler dans d’immenses réservoirs d’eau. Ainsi, le niveau de l’eau descendrait et nous permettrait de situer le point d’entrée de l’eau. A notre grande surprise, rien n’a été observé pendant la phase de pompage, mais je savais que c’était la seule méthode qui pouvait trouver la catalepsie (perte de mouvement volontaire avec conservation des niveaux) de l’eau à la source. Aussi, je décidais de répéter l’opération. Mais cette fois, je demandai à l’homme de rester immobile à un endroit et d’observer avec attention toute chose inusuelle survenant à l’intérieur de la source.
Après quelque temps, il leva soudainement ses mains et cria « Louanges à Dieu ! Je l’ai trouvé : le sable bouge au-dessous de mes pieds et l’eau s’ « échappe du sol du puits ».
Il fit le tour de la source pendant la phase de pompage et observa lemême phénomène dans tout le bassin. Actuellement, le flux de l’eau au sol même du bassin est régulier à chaque point ; ce qui maintient le niveau d’eau de manière égale.

Après avoir noté mes observations, j’ai réalisé des prélèvements d’eau pour que les laboratoires Européens l’analysent. Avant de quitter la Ka’aba, j’ai demandé aux autorités de m’indiquer les autres sources d’eau autour de Makkah. Ces sources étaient pour la plupart sèches.

Quand je suis revenu à mon bureau de Jeddah, j’ai rapporté mes découvertes à mon supérieur hiérarchique ; il m’a écouté avec un grand intérêtmais il fit un commentaire très irrationnel : La source de Zam-Zam estpeut-être intérieurement connecté à La Mer Rouge…Comment était-cepossible alors que Makkah est situé à 75 kilomètres de la mer et queles sources situées avant la cité restent habituellement sèches ?

Par ailleurs, les résultats de l’analyse de l’eau par les laboratoires Européens et celle faite par notre bureau se révélèrent identiques. La seule différence entre l’eau de Zam-Zam et les autres eaux réside dans la quantité de Calcium et de Magnésium. Leur quantité est légèrement supérieure dans l’eau de Zam-Zam. C’estpourquoi cette eau rafraîchît les pèlerins fatigués ; de plus, ellecontient des fluorides qui ont une action antiseptique etpurificatrice. Mais la chose importante des laboratoires Européens était de montrer que l’eau est éminemment potable ; ce qui démentit l’information du médecin Egyptien. Et le roi Fayçal fut heureux des résultats de cette recherche si bien qu’il s’empressa d’ordonner une rectification officielle dans la presse Européenne.

Enréalité, cette étude fut un bienfait en montrant la compositionchimique réelle de l’eau. De fait, plus vous faites des recherches,plus vous découvrez des merveilles. Et plus vous renforcez la croyanceà ce miracle permanent de l’eau de Zam-Zam, cette eau que Dieu a donné en cadeau aux fidèles venant de par le monde entier vers cette terre désertique afin d’accomplir le pèlerinage.

Ajoutons certains caractères particuliers de cette eau de Zam-Zam :

Ce puits ne s’est jamais asséché. Au contraire, il a toujours satisfait à la demande d’eau.

Le bassin est toujours resté comme il l’était auparavant.
Sapotabilité a toujours été universellement reconnu par les pèlerins dumonde entier lors de leurs visites à la Ka’aba tous les ans pour leHadj ** et la Oumrah***. Et ils ne s’en sont jamais plaint ou fait une réclamation. Au contraire, ils ont toujours aimé cette eau qui les rafraîchit.
L’eau a un goût différent d’un endroit à l’autre de la terre. Le goût de Zam-Zam a toujours gardé le même (goût) universel.
Cette eau n’a jamais été traitée chimiquement ou chloré tel que c’est le cas avec les eaux des différentes cités du monde.
Lacroissance biologique de la végétation a lieu habituellement dans laquasi-majorité des puits ; Ce qui rend l’eau peu satisfaisante au goût.La prolifération des algues entraîne en plus d’ungoût peu savoureux, des odeurs peu agréables. Mais dans le cas deZam-Zam, il n’y a pas une quelconque croissance biologique !!!

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