De son Gaya natal, loin de Médine et de la Mecque jusqu’à son installation à Tivaouane la protégée, celui dont l’avènement et l’apport dans la diffusion de la Religion, de ses sciences, de l’expansion de sa spiritualité tidiane avaient été annoncés par Cheikhou Oumar el Fûtî, s’évertua, tout au long de sa vie de soixante sept ans à illustrer le modèle mohammadien, nous le fit présent, en l’incarnant.
Mission réussie donc, avons-nous envie de nous écrier, pour être parvenu à institutionnaliser cette célébration. N’est-ce pas une œuvre réussie, celle qui vous survit, plus d’un siècle après votre disparition?
Assurément! ce Mawlid que nous célébrons pour la centieme cent onzième fois est un argument de taille que la vie du patriarche (mawdo gàllé cheikh) a été remplie au service de l’ islam.
Autre preuve? Il n’ y a pas un seul jour où l’on ne se rappelle Maodo. Partout au Sénégal, dans les moindres coins et recoins, à l’ aube comme après la prière du crépuscule, dans une parfaite harmonie, des voix s’élèvent vers le ciel, se rappelant le Seigneur des mondes ( swt) et le seigneur de l’existence (psl).
Cette année encore, nous avons répondu à l’appel de Maodo pour célébrer le sceau des prophètes mais aussi pour témoigner notre gratitude et notre reconnaissance à Cheikh Seydi El Hadj Malick SY. Seigneur, grâce Te soit rendue de nous avoir gratifié de la chance d’être présents à cet évènement d’une haute portée spirituelle. Fais-nous aimer davantage Ton ami (psl) et son ami et serviteur un Maodo ( agréé soit-il!)
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