L’une des solutions Sénégalaises afin d’atteindre cet objectif est de communiquer de manière pédagogique les principes fondamentaux sur le sujet mais aussi de s’assurer le soutien d’une autorité religieuse compétente en la matière. Au Sénégal, les banques classiques ont toujours comme équation de savoir la bonne stratégie de récupérer cette potentialité au niveau clientèle mais en vain avec comme résultat un taux de bancarisation de 8%.
Aujourd’hui, outre la Banque islamique du Senegal, les Mutuels d’épargne classiques ont intégré des opérations financières islamiques en créant notamment un réseau de succursales, réalisant le vif attrait des clients pour une finance éthique et religieuse. Nous devons prendre l’exemple de la France qui est entré dans cette industrie en environs de 2004 et réalise des résultats manifestes dans le cadre de l’implantation de fenêtres et de guichets islamiques dans les banques classiques.
En France, les premières instances de finance islamique avaient comme objectifs de sensibiliser aussi bien les musulmans que les adeptes des autres religions. Elles continuent à informer la communauté musulmane sur les principes de la finance islamique et sur ses différences avec le système conventionnel.
Il faut aussi noter q’il est plus facile d’expliquer à un sénégalais musulman , la notion de ijara que la notion de crédit-bail.
Cette bancarisation passera évidemment par la microfinance islamique qui va booster le financement des PME et PMI par les Mutuels d’épargne et de crédit qui doivent ouvrir des guichets et des fenêtres islamique.
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