La zaouïa dont le calife général cheikh Sidi M’hamed Ben Mahmoud Tidjani est décédé mardi à l’âge de 76 ans, s’illustre par ses œuvres caritatives et ses intenses activités spirituelles ce qui lui a permis d’occuper une place prépondérante dans les milieux religieux et sociaux.
Dotée d’une école coranique dispensant un enseignement en sciences de la religion pour les étudiants algériens et étrangers, la confrérie Tidjania porte le nom de son fondateur Si Ahmed Tidjani, né en 1735 à Ain Madhi. Ce dernier reçut son enseignement du cheikh Al-Khalil avant de prendre son bâton de pèlerin pour sillonner les pays arabes et y étancher sa soif de connaissance en matière de religion et de jurisprudence. Il s’est éteint en 1815 dans la ville de Fès (Maroc) où il est enterré.
Les méthodes pratiquées au sein de la confrérie Tidjania sont notamment "El Ouadhifa" qui repose sur la récitation de la "Fatiha" du Livre Saint une fois par jour, "El Maaloum" et "El Heilala" qui consiste en l’invocation de Dieu 1200 fois le vendredi après la prière d’El Asr.
La zaouïa Tidjania qui compte plus de 400 millions d’adeptes à travers le monde dispose également d’autres annexes en Algérie telles que les zaouïa d’Oughrout (Adrar), de Oued Souf (El Oued) et de Témacine (Ouargla). Elle jouit aussi d’une forte influence auprès des Musulmans dans de nombreux pays africains et bien d’autres dans le monde.
Avec la disparition du calife général de la Tidjania cheikh Sidi M’hamed Ben Mahmoud Tidjani, cette antique zaouïa soufie aura perdu un de ses grands symboles et illustres responsables.
source Elmoudjahid
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