1 ° – Garde-toi de médire au sujet de choses que tu ignores car la présomption gratuite (Ndiort) est la chamelle du menteur (mooy gëleemu fenkat).
B – DE LA SOUFFRANCE DUE A LA MÉDISANCE
2° – En revanche, "quand ta souffrance est due à un manque d’agrément des hommes à ton égard, ou au penchant qu’ils ont à t’humilier, reviens vers la science qu’Allah a de toi. Si cette science ne te contente pas, ne pas être sensible au contentement que procure sa science, est plus dommageable que d’être affecté par le mal que les hommes te font.
3° – Donc, "ne te laisse pas abattre par la médisance de ceux qui veulent te voir échouer, laisse s’exprimer en toi l’homme qui veut réussir.
4° – Et "poursuis ta propre vérité, le jour où tu l’atteindras, ceux qui te décriaient t’applaudiront.
C – LA PHILOSOPHIE DES ÉPREUVES
5° – Chaque vie sur terre comporte ses épreuves
Celui qui est éprouvé existe; celui qui ne l’est pas s’ennuie. L’épreuve est la marque de l’espoir aux yeux du sage.
6° – Mais les épreuves sont faites pour être supportées et non pour nous pousser au suicide.
7° – Car, en définitive, les épreuves ne sont que les douleurs d’enfantement d’âmes fécondes en vertus.
8° – Elles favorisent l’obtention de dons gratuits.
9° – Celui qui veut cueillir le miel doit se préparer à braver les piqûres de l’abeille (Ku bêgg lem wara nieme fetu yamb).
10° – La datte est derrière la piqûre de l’épine (Tandarma mingui ci gannaw diam diamu deg).
E – LA DÉLIVRANCE
II ° – Celui qui demeure au fond d’un puits ne manquera pas d’être repêché par la puisette (Ku yagg ci teen baag fek lafaa).
12° – Celui qui frappe à une porte sans relâche (en signe de détresse) en obtiendra l’accès.
F – LA BRAVOURE
13° – La vie est comme une mêlée autour du ballon : arrange-toi pour faire partie de ceux qui reçoivent les coups et non de ceux qui en donnent. Les premiers ont la meilleure part du bol, les autres cherchent à leur faire lâcher prise! Autrement dit, la vie est comme une mêlée de rugby: le camp qui reçoit les coups garde le ballon, le camp qui donne les coups cherche à le lui prendre!
G – LA QUÊTE DU SAVOIR
14° – La quête du savoir ressemble aux phases de développement du courage : au départ, elle est amère, mais lorsqu’elle arrive à maturation, elle entre dans la préparation du couscous.
H – L’ÊTRE ET L’AVOIR
15° – Ce qui différencie les jeunes fies grandes personnes est l’éthique suivante:
– les jeunes creusent un trou, y enterrent leur avoir et s’assoient dessus. Ils deviennent ainsi la cible de calamités;
• les grandes personnes creusent un trou, s’y terrent et exposent leur avoir qui devient ainsi leur bouclier. Serigne Babacar disait: les jeunes tiennent compte de l’avoir sans tenir compte de la santé !
I – L’ART DU RÉSULTAT
Si tu veux obtenir un puits, creuse un seul trou sans répit jusqu’à atteindre la profondeur adéquate et tu auras de l’eau. Si tu creuses plusieurs trous, tu auras un champ en friche mais, mais pas un puits.
Autrement dit : ne gaspille pas ton énergie. Concentre-la en un seul point jusqu’au résultat. Les Français disent: qui trop embrasse mal étreint !
J – LA BÊTISE, LA STUPIDITÉ
Si tu veux creuser un puits ne le fais pas au milieu de l’océan!
Si tu vends de l’ombre, au crépuscule, casse tes prix sinon personne ne viendra te l’acheter.
Textes rassemblés et présentés par Cheikhou Oumar Foutiyou SY Djami! avec le concours de Abdoul Aziz SY. Les recommandations (Ndenkaane) fait par Seydi Djamil complétées par les sentences de Ibn Ataa
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