Cet héritage a été perpétué par des générations successives qui ont surtout fait oeuvre de continuité malgré les vicissitudes de leur temps.
Mais, en réalité, qu’en est-il du travail de renouvellement de cette pensée, de l’appropriation contextualisée de ce patrimoine ? Devra t-on être condamné, à perpétuité, à une simple vénération d’un legs où plutôt nous libérer du mimétisme stérile pour nous inscrire dans le mouvement pour plus de fidélité à l’esprit rénovateur d’un tel message ?
Dans un contexte où les inquiétudes et et les incertitudes dominent sur notre continent pendant que des expressions violentes et exclusivistes de la religion s’en prennent au soufisme et à ses confréries, considérées, à tort, comme d’inauthentiques reliques du passé quel doit être le discours alternatif que l’on doit produire pour aller au-delà d’une simple consommation de la fierté pour les oeuvres de nos Anciens ?
En somme, à l’heure de la mondialisation des échanges dans un contexte international ressemblant de plus en plus à un vaste "marché" où circulent des biens symboliques, quelle est l’offre intellectuelle et spirituelle viable et alternative que nous pouvons soumettre pour sortir de la posture du consommateur passif et devenir de véritables acteurs de notre propre modernité ?
Leave feedback about this