25 novembre 2024
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SOULEYMANE BACHIR DIAGNE « Le soufisme est le cœur vivant de l’Islam »

Carrefour de toutes les doctrines et de toutes les religions, les confréries ne sont pas en reste. Le Sénégal est endoctriné par la culture du soufisme. Hier, lundi 23 juillet, à Fass Delorme, l’Ambassade des Etats Unis à Dakar, en collaboration avec la Fondation Seydi Djamil, a organisé une conférence religieuse sur « Le Soufisme et la démocratie au Sénégal ».

Une occasion pour Serigne Mansour Sy Djamil d’éclairer sur le rôle qu’il compte jouer à l’Assemblée nationale.
Il existe plusieurs confréries, depuis l’arrivée de l’Islam au Sénégal. Ce qui signifie que notre pays est enraciné dans la culture du soufisme. Ce dernier est « une quête ontologique et religieuse dans l’Islam spirituel, mystique qui est une voie intérieure apparue avec la révélation prophétique de ladite religion ». Ce qui fait dire au professeur de philosophie, Souleymane Bachir Diagne que « le soufisme est le cœur vivant de l’Islam ».

C’était à l’occasion d’une conférence religieuse organisée par l’Ambassade des Etats-Unis, en collaboration avec la Fondation Seydi Djamil sur le thème « Le soufisme et la démocratie au Sénégal », hier, lundi 23 juillet au domicile de Serigne Mansour Sy Djamil, à Fass Delorme. « Il est bon de rappeler la place qu’occupe le soufisme dans l’Islam car sa capacité de réponse est produite par celui-ci », a poursuivi Souleymane Bachir Diagne.

Cette conférence entre dans le cadre du programme intellectuel qui est inscrit dans l’agenda culturel de l’Ambassade des Etats-Unis au Sénégal durant ce mois du Ramadan. « On ne peut pas dissocier au Sénégal la démocratie et le soufisme », a précisé la Doctoresse Souad Ali, Chef du département des sciences religieuses de l’université de l’Etat d’Arizona aux Etats-Unis, sur l’interaction qui existe entre le soufisme et la démocratie. Cela montre les bonnes relations qu’il y a entre les hommes politiques et les religieux, depuis les indépendances à nos jours.

Toutefois, le rôle des hommes religieux à l’Assemblée nationale était une occasion, avec leur percée, à l’issue des précédentes législatives, pour Serigne Mansour Sy Djamil de faire une certaine précision. « Je ne vais pas à l’Assemblée nationale pour faire des serments, mais pour participer à la réflexion d’ensemble sur les questions qui interpellent notre pays », a-t-il rappelé, en soulignant qu’il y sera en tant que citoyen. « C’est aux députés de choisir qui sera le Président de l’Assemblée nationale », dit-il

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