"Pour connaitre la dimension spirituelle, intellectuelle et sociale de Seydi El Hadj Malick Sy, jetez un regard sur la vie et l’oeuvre de ses Moukhadams. Hier ils étaient des compagnons d’études parcourant les "puits du savoir", Aujourd’hui, tous ont reconnu ses mérites et se sont abreuvés à "la source du savoir intarissable" qu’est Maodo, comme dit le chanteur : "Moo Djangal Gaa gnifi Raw";;;; Revisitons la vie et l’oeuvre de ses hommes multi-dimensionnels dont chacun avait la capacité spirituelle de batir sa propre Tarikha après leurs formations en sciences islamiques , mais tous sont restés dans l’ombre de "Ndiol-Fama" et de Cheikhana Ahmad Tidiani Cherif", Gloire à Allah Seigneur de l’Univers…(Asfiyahi.org)
El Hadj Baba Ndiongue de Podor (1876-1952)
Né en 1876 à Podor, il est originaire de Bokhol dans le département de Dagana.
En 1889, sa vie allait changer lorsqu’un jour, en revenant des cours, il entendit El Hadj Malick Sy (RTA) prêchant sur une place publique. Subjugué par la maitrise que le Saint-Homme avait du Saint-Coran, il fit sa connaissance et décida de ne plus le quitter.
El Hadj Malick Sy, conscient de sa responsabilité, sollicita alors auprès de son père l’autorisation e prendre en charge son fils.
El Hadj Baba Ndiongue racontera plus tard que dès ses premiers contacts avec Maodo, il se rendit compte qu’il ne savait pas grand-chose alors qu’il croyait posséder de solides connaissances.
Il fera partie de ceux qui suivront le séminaire de Ndiarndé. Il restera auprès du maître jusqu’au jour de 1907 oû il le fera venir devant lui, avant de lui remettre un certificat de capacitaton (IJAZA) écrit de sa propre main et de lui intimer l’ordre de repartir à Podor.
Il mourut à Podor en Mars 1952 et ses obséques seront dirigées par El Hadj thierno seydou Nourou Tall (RTA).
PODOR
Ancienne escale fluviale au moment de la pénétration française, elle se trouve au cœur de la région historique du Fouta-Toro.
D’un point de vue étymologique, le nom de Podor pourrait faire référence aux pots d’or vendus aux premiers commerçants dans cette région aurifère, probablement au xviie siècle. Cependant une autre source suggère qu’il pourrait s’agir du « canari rempli d’or que les Sérères avaient laissé sur place à leur départ et que les populations et les combattants qui revenaient de la bataille de Pété de Thierno Bocar avaient retrouvé, à leur grande surprise ».
Gamou El Hadji Baba N’diongue de Podor
dans son discours, le premier adjoint a appelé les Podorois et Podoroises d’une maniére générale et à la jeunesse d’une maniére particuliére au culte du travail pour le développement de la ville de Podor.
A notre que le Lycée de la région porte le nom de El Hadj Baba Ndiongue (RTA)
UNE MOSQUÉE DE PODOR
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